Les manifestations de l’allergie
20 mars 2025
On compte plus de 3 millions de Français diabétiques – dont 700 000 qui ne le savent pas encore !
– et ces chiffres ne font que s’aggraver en raison de la flambée de l’obésité, principal facteur de risque de diabète avec la sédentarité. Le risque de diabète est également accru quand on a des antécédents familiaux de diabète et en cas de diabète pendant la grossesse… Le dépistage du diabète est essentiel pour en prévenir les complications.12 novembre 2018
On est diabétique lorsqu’on a trop de sucre dans le sang. Normalement, notre taux de sucre dans le sang (glycémie) à jeun est inférieur à 1,10 g/l.
S’il dépasse 1,26 g/l lors de deux prises de sang consécutives ou lorsque le taux de sucre est supérieur à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée, on a du diabète. Il existe deux types de diabète.
Lorsque l’insuline, hormone chargée de gérer l’utilisation du sucre par les cellules de l’organisme, n’est pas sécrétée en quantité suffisante par les cellules du pancréas, il s’agit d’un diabète de type 1 ou insulinodépendant. Il apparaît en général dès l’enfance ou la fin de l’adolescence, et se soigne uniquement avec des injections d’insuline.
Lorsque l’insuline est sécrétée en quantité suffisante mais que les cellules sont moins sensibles à son influence sur le métabolisme du sucre (environ 90 % des cas), c’est un diabète de type 2 ou diabète non insulinodépendant.
Ce type de diabète apparaît chez des adultes, en général après 50 ans. Mais les mauvaises habitudes alimentaires et la sédentarité peuvent s’associer pour le déclencher avant 50 ans (voire très tôt dans la vie). Le diabète de type 2 est en forte progression en France.
Il se soigne par des mesures hygiéno-diététiques, des médicaments antidiabétiques par voie orale ou, dans les cas les plus sévères, par des injections d’insuline.
Pourquoi tant de diabétiques ignorent-ils leur maladie ?
Le diabète peut évoluer à bas bruit pendant des années. C’est pourquoi il est utile de faire vérifier sa glycémie au moins tous les dix ans, ou si on a pris du poids, ou si on se met soudainement à boire et uriner plus souvent.
Il n’y a pas de petit diabète de type 2. Mal équilibré, il peut entraîner des complications. À l’inverse, correctement traité, bien surveillé, vous avez toutes les chances d’échapper à ces complications et de mener une vie quasi normale.
À long terme, une diabète non contrôlé par les traitements expose :
Certaines de ces complications sont plus fréquentes chez les personnes qui présentent d’autres facteurs de risque (hypertension artérielle, hypercholestérolémie, tabac, excès d’alcool, etc.), d’où l’importance de toutes les prendre en charge.
Pour vérifier si un diabète est bien équilibré, il y a bien sûr le dosage régulier de la glycémie, mais ce n’est pas suffisant car elle fluctue souvent au cours de la journée.
C’est pourquoi les médecins se fient aussi à l’hémoglobine glyquée (HbA1c) : cette protéine sanguine reflète la glycémie moyenne au cours des 3 derniers mois.
Chez une personne qui n’est pas diabétique, le taux d’HbA1c est compris entre 4 et 6 %. Chez une personne diabétique de type 2 traitée, l’objectif est généralement de maintenir l’hémoglobine glyquée en dessous de 7 %. L’examen est refait chaque trimestre.