Les manifestations de l’allergie
20 mars 2025
Le suicide est la seconde cause de mortalité des 10-25 ans, après les accidents de la route.
Harcèlement scolaire, conflits familiaux, échecs scolaires, ruptures amoureuses… de nombreuses situations peuvent fragiliser les adolescents. Si tous les ados connaissent des « bas » en raison d’une situation nouvelle et difficile – tous ne vont pas passer à l’acte, pour autant.10 septembre 2019
Modifications liées à la puberté, peur face à l’avenir, pression des amis, découverte de son identité… aucun ado n’est à l’abri d’un moment de découragement intense qui peut mener au désir d’en finir. Pendant l’adolescence, les zones préfrontales du cerveau ne sont pas encore matures. Comme ces zones exercent une fonction de contrôle sur les décisions prises, la santé mentale de l’adolescent est plus fragile et il risque plus que l’adulte de passer à l’acte : il fait preuve d’une plus grande impulsivité, d’une immédiateté du désir, d’une difficulté à différer un comportement. Heureusement, la prévention du suicide est possible.
La perte de confiance en soi rend le passage à l’acte plus facile. C’est pourquoi il est si important de répéter à son adolescent que l’on est fier de lui pour l’aider à acquérir une certaine estime de soi.
Pour augmenter son niveau de confiance en lui, a fortiori s’il est en échec scolaire, il faut l’encourager dans les autres domaines où il est bon : sport, dessin, musique, peu importe du moment qu’il puisse s’épanouir dans un domaine où il se sent valorisé.
L’adolescent est partagé entre son désir d’autonomie légitime et la peur de « ne pas assurer ». C’est pourquoi le rôle des parents est double :
L’adolescent a besoin de se détacher de ses parents – et donc de marquer son désaccord – pour se construire. Le rôle des parents est alors de le guider dans sa quête d’identité sans jamais fermer les portes du dialogue, tout en le mettant clairement en garde contre les limites à ne pas franchir (drogue, alcool, etc.).
Le divorce ou les conflits familiaux sont des causes fréquentes de difficultés à se projeter dans l’avenir. Cependant, si les parents en conflit arrivent à s’entendre au moins sur le sort de leurs ados, s’ils leur réaffirment qu’ils ne sont pas en cause et que même séparés, ils resteront toujours leurs parents, la situation familiale devient moins pesante pour les ados.
L’échec scolaire est une cause majeure de dévalorisation de soi et pourtant, ne pas réussir à l’école ne signifie pas que l’on ne réussira pas dans la vie. Les petites phrases qui stigmatisent sont à bannir. Au contraire, chaque petite victoire (une meilleure note, même si elle reste moyenne) doit être valorisée. Il faut le pousser vers l’avant, mais sans lui mettre la barre trop haute. Ce qui compte, c’est de faire le mieux possible.
La rupture amoureuse ou le harcèlement sont des causes de repli sur soi et d’isolement. Rappelez-lui que l’échec fait partie de la vie, que vous êtes confiant en ses qualités, et que, s’il ressent le besoin de se faire aider, c’est aussi une preuve de maturité. À noter que tout harcèlement en classe doit être signalé au chef d’établissement scolaire. Restez vigilant sur le harcèlement via les réseaux sociaux (facebook, snapchat, etc.).
Un adolescent n’a pas forcément envie de se confier à un proche, question de pudeur. Vous pouvez vous rapprocher d’associations, de dispositifs d’aides ou de lignes d’écoute :
Sources
« Comment tu vas ? Guide de prévention en santé mentale pour les adolescents », Association Sparadrap.