Passer directement au contenu Accéder au début de l'entête

Même si l’on travaille devant un ordinateur, on peut bouger

Beaucoup d’entre nous ont un travail sédentaire. Et en viennent à envier celles et ceux que le boulot fatigue physiquement. Pourtant, même au bureau, il est facile de s’activer.

Pour vous rendre au travail, si c’est possible, essayez donc le vélo ! Si vous prenez les transports en commun, descendez donc un arrêt avant le vôtre. Un peu de marche vous fera arriver de meilleure humeur.

Dans la journée, profitez de la moindre occasion pour bouger :

Ce n’est pas parce qu’on se laisse transporter qu’on ne peut pas s’activer

Même les transports en commun peuvent donner l’occasion de bouger. Il suffit d’y penser. Par exemple, en position assise et en toute discrétion, vous pouvez faire quelques exercices de contractions abdominales, des fessiers, des cuisses ou des biceps.

Si vous voyagez debout, c’est déjà de l’exercice. Tant que vous êtes sur vos deux jambes, profitez-en pour les lever alternativement, de 10 à 20 secondes chacune. Vous développerez aussi votre équilibre, surtout dans les virages !

Enfin, n’hésitez pas à descendre une station avant votre arrêt pour finir à pieds. Quinze minutes de marche en arrivant, et quinze le soir pour aller reprendre son bus, son tram ou son métro un peu plus loin, ce sont 3 000 pas de gagnés. Et cela vous offrira un sas entre le boulot et le reste de votre vie.

Faire du sport, c’est encore le meilleur moyen de bouger

Nous ne sommes pas tous égaux devant le sport. Mais nous pouvons tous en faire. Il suffit de trouver celui qui correspond à notre âge, notre forme, nos capacités, et surtout nos envies, car le plaisir est indissociable du sport.

Commencez par vous reprendre en main : de la marche, puis du footing (20 minutes, puis ajoutez en 5 à chaque sortie), du vélo, de la danse, du yoga, du tai chi, du qi gong, ou des cours de renforcement musculaire où l’on est motivé par le groupe.

Trouvez le sport qui vous plaît le plus, collectif ou individuel selon vos préférences, et essayez de progresser. Les clubs sont faits pour ça. Si vous vous lassez vite des choses, n’hésitez pas à changer : du judo, puis du foot, du tennis puis du basket, de la randonnée et du VTT. L’important, c’est de bouger et que ce soit plaisant.

Et si vous êtes infatigable, testez les sports extrêmes : parapente, escalade, canyoning… Un peu d’adrénaline ne peut pas faire de mal. À condition d’être encadré par des professionnels.

Traiter les problèmes de santé qui limitent l’activité physique

Avant de reprendre une activité sportive un peu soutenue, mieux vaut en parler à votre médecin. Grâce notamment au test de Ruffier Dickson (prise du pouls avant et après une série de 30 flexions), il saura vous dire si votre cœur va bien. Si vous vous inscrivez à un club de sport, le certificat médical de non contre-indication est de toute manière obligatoire.

Si vous avez plus de 45 ans, un examen médical un peu plus poussé est indispensable. Il passe notamment par une visite chez le cardiologue pour un électrocardiogramme et/ou une épreuve d’effort. Votre médecin traitant vous orientera et pourra aussi vous conseiller sur le type d’activité qui vous convient le mieux. Il pourra même vous aider à établir un programme raisonnable pour y parvenir.

  • Dans la mesure du possible, délaissez ascenseurs, escalators, et véhicules sur de courts trajets.
  • Votre médecin du travail pourra vous indiquer des exercices à faire tout en travaillant sur ordinateur.
  • Le plus dur, c’est de changer ses habitudes. Ensuite, le plaisir est au rendez-vous. Persévérez.
Haut de page