Les manifestations de l’allergie
20 mars 2025
Selon la Fédération française de cardiologie, chaque année en France, 50 000 personnes décèdent d’un arrêt cardiaque (hors milieu hospitalier), soit quelques 130 décès par jour.
On estime qu’un tiers de ces décès pourraient être évités grâce à la formation aux premiers secours, à la pratique du massage cardiaque et à l’utilisation du défibrillateur.20 septembre 2022
En France, encore trop peu de personnes sont formées aux premiers secours. Selon une enquête du Centre d’Analyse Stratégique (CSA) menée en février 2013, moins de 30 % des Français seraient formés, contre 95 % des Norvégiens et 80 % des Autrichiens. De ce fait, le massage cardiaque est peu, mal ou pas réalisé du tout.
Sachant que 80 % des accidents cardiaques surviennent en présence d’un ou de plusieurs témoins, la formation aux gestes qui sauvent devrait permettre de faire grimper le taux de survie à 20 %, voire 30 % comme c’est le cas actuellement aux Etats-Unis, au lieu des 2 à 3 % en France aujourd’hui.
Pour suivre une formation aux gestes qui sauvent :
Lors d’un infarctus du myocarde, le cœur se met à battre façon anarchique, c’est ce que l’on appelle la défibrillation. De ce fait, il ne remplit plus correctement son rôle de pompe cardiaque, privant les organes d’une circulation sanguine régulière et vitale. Chaque minute qui passe est vitale et risque d’endommager les tissus privés d’oxygène.
Cette re-coordination des battements du cœur peut se faire par le massage cardiaque (mais celui-ci est difficile à réaliser efficacement sans formation préalable) ou à l’aide d’un défibrillateur automatique, appareil qui délivre, lorsque c’est nécessaire, des impulsions électriques. L’usage du défibrillateur, par rapport au massage cardiaque, augmente très fortement les chances de sauver la victime.
Selon une enquête, seules 47 % des personnes à qui l’on présente un défibrillateur savent identifier l’appareil comme tel, mais moins de la moitié d’entre elles indiquent savoir l’utiliser. Par méconnaissance, mais aussi par peur de blesser la victime ou de poursuites judiciaires, nombre de personnes déclarent refuser de l’utiliser. Pourtant, le défibrillateur automatique est conçu pour pouvoir être utilisé par tous, il suffit de se laisser guider par les instructions visuelles et vocales.
Le défibrillateur est doté d’une aide intégrée, de sorte que tout témoin d’un accident cardiaque peut s’en servir. C’est pourquoi ils sont progressivement installés dans toutes sortes de lieux publics ou privés : entreprises, gymnases, terrains de sport, musées, lycées, parcs, gares, aéroports, centres commerciaux, etc. Ceci dit, il est vrai qu’une courte formation augmente l’efficacité et la facilité d’usage de cet appareil, voué à être manipulé en situation de stress intense.
Il suffit d’ouvrir le boîtier et d’appuyer sur le bouton de mise en fonctionnement. Vous êtes ensuite guidé par des instructions vocales. Vous aurez à placer les deux électrodes sur le thorax de la victime comme indiqué sur le schéma. Ensuite, l’appareil analyse automatiquement l’activité du cœur et détermine si un choc électrique est nécessaire ou non (le témoin n’a donc pas de décision à prendre !). En cas de défibrillation, le choc est délivré automatiquement par l’appareil, au bon moment, via les électrodes placées sur la peau de la victime.
Notre association a apporté son soutien à l’édition du guide MINIDUCA, le premier guide pratique des gestes qui préviennent, qui soulagent et qui sauvent.