Les manifestations de l’allergie
20 mars 2025
Rencontrer ponctuellement des difficultés pour s’endormir, se réveiller en pleine nuit ou se retrouver debout une heure avant l’horaire habituel, c’est banal et le plus souvent dû au surmenage, au stress ou au décalage horaire.
Ce qui est moins normal, c’est quand l’insomnie joue les prolongations…19 mars 2021
Quand on dort, notre organisme, lui, s’active ! Les apprentissages de la veille sont enregistrés. L’hormone de croissance et la mélatonine, toutes deux indispensables à notre tonus, sont en effervescence. Les cellules de notre peau se régénèrent, tandis qu’élastine et collagène sont synthétisés.
Un Français sur trois déclare souffrir d’insomnie. Mais seuls ceux qui ressentent les conséquences du manque de sommeil telles que fatigue, difficultés de concentration, irritabilité ou troubles de la mémoire en souffrent réellement. Celui qui est en pleine forme au lendemain de courtes nuits est probablement un petit dormeur qui s’ignore.
Nous sommes génétiquement programmés pour nous endormir à peu près à la même heure : autour de 22h pour 70 % d’entre nous. Et beaucoup plus tôt pour 15 % de Français dits « couche tôt-lève tôt », qui supportent aussi mal les veillées que les grasses matinées. Soit exactement le contraire des 15 % de Français « couche tard-lève tard ».
L’anxiété et le stress sont les premières causes d’un mauvais sommeil, ainsi que les facteurs liés à l’environnement (bruit, déménagement, voyage, etc.). Parfois, d’autres problèmes peuvent provoquer des troubles du sommeil, tels que les ronflements, les douleurs, une mauvaise literie, des excès de caféine, d’alcool ou de tabac.
Les troubles du sommeil peuvent également alerter sur le diabète, l’hyperthyroïdie, des problèmes cardiovasculaires, des troubles neurologiques ou de l’arthrose.
Enfin, l’insomnie peut se révéler comme l’un des symptômes d’une autre maladie psychique. Par exemple, l’insomnie de milieu et de fin de nuit sont caractéristiques des dépressions.
Et si vos médicaments étaient en cause ?
Certains traitements peuvent expliquer un trouble du sommeil (bêtabloquants, diurétiques, antidépresseurs, corticoïdes, décongestionnants, etc.). Il ne faut donc pas hésiter à en parler à son médecin traitant car il est souvent possible de les remplacer par d’autres médicaments aussi efficaces mais dénués de cet effet indésirable.
Attention à l’apnée du sommeil
Le syndrome d’apnée du sommeil est un trouble où le dormeur souffre de pauses respiratoires (apnée) ou de diminution du débit respiratoire (hypopnée) qui provoquent des microréveils de quelques secondes dont le dormeur n’a pas forcément conscience. Le matin, ces personnes ressentent souvent de la fatigue, voire des maux de tête. Dans la journée, elles ressentent des envies de dormir irrépressibles.
Il devient nécessaire de consulter lorsque les insomnies surviennent plus de 3 fois par semaine et depuis plus de 3 mois. Pour 10 % des Français, l’insomnie devient chronique. Dans ce cas, il faut en parler à son médecin traitant.
Lorsque l’insomnie joue les prolongations, tenir un agenda du sommeil durant 3 ou 4 semaines (www.reseau-morphee.fr) est utile. Vous devez y noter :
Cela permet de trouver le ou les facteurs communs aux mauvaises nuits et de les corriger.
Si malgré tout l’insomnie persiste, une consultation chez le médecin est conseillée, lequel peut alors proposer un rendez-vous dans un centre du sommeil (www.institut-sommeil-vigilance.org). Les examens y sont plus poussés, avec des enregistrements du sommeil à la clé.
Sources
Institut du sommeil : www.institut-sommeil-vigilance.org
INPES « Bien dormir, mieux vivre »
Sleep. 2009 Jun 1;32(6):760-6.