Les manifestations de l’allergie
20 mars 2025
Chaque hiver, l’intoxication au monoxyde de carbone fait des milliers de victimes.
Pourtant, connaître les quelques mesures préventives et les symptômes permet d’éviter cet accident domestique parfois mortel !11 janvier 2025
Gaz incolore, inodore et indolore, le monoxyde de carbone intoxique chaque hiver 3 000 personnes, dont une centaine mortellement. D’autres victimes d’intoxication grave souffrent parfois de séquelles à vie, comme des migraines chroniques et des maladies neurologiques (trouble de la motricité, paralysie…).
Près de 9 intoxications au monoxyde sur 10 surviennent dans l’habitat, avec pour premier coupable la chaudière (42 % des cas). C’est pourquoi chaque année il est fortement recommandé de faire vérifier ses installations de chauffage et appareils à combustion : chaudière, poêle à bois, radiateur, cheminée, convecteur, groupe électrogène, chauffe-eau, chauffage d’appoint…
L’accumulation du monoxyde de carbone est en effet favorisée par :
Équiper son logement d’un détecteur de monoxyde de carbone ?
Des détecteurs permettent de mesurer la concentration de monoxyde dans l’air et déclenchent une alarme sonore avant que cette concentration ne présente un risque pour la santé.
Cependant, ces détecteurs ne suffisent pas à éviter les intoxications. La prévention des intoxications passe avant tout par l’entretien régulier des installations domestiques et la bonne ventilation du logement.
En cas d’achat d’un détecteur, choisir un appareil conforme à la norme européenne NF EN 50291 (référence qui doit figurer sur l’emballage).
Attention, un détecteur de fumée ne remplace pas un détecteur de monoxyde de carbone : ces deux détecteurs sont complémentaires.
Maux de tête, fatigue, vertiges, nausées et vomissements… sont les premiers symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone, d’autant plus s’ils surviennent chez plusieurs personnes d’une même pièce, voire chez les animaux.
Face à ces symptômes ou en cas d’alarme de son détecteur de monoxyde, il est indispensable d’aérer la pièce, d’arrêter si possible les appareils à combustion et de quitter les lieux. Contacter ensuite le SAMU (15) ou les Pompiers (18). Ne pas réintégrer le logement avant l’intervention d’un professionnel.
En cas d’intoxication avancée, les victimes peuvent subir des pertes de connaissance, des troubles du comportement, de jugement ou de mémorisation. Pour les victimes d’intoxication très graves, les conséquences peuvent être des troubles neurologiques, cardiovasculaires et musculaires, voire un coma parfois mortel.
Selon le degré de gravité, les personnes intoxiquées sont hospitalisées ou placées en caisson hyperbare pendant quelques heures.
Pour prévenir la récidive de l’incident, une enquête technique par les services d’hygiène compétents doit être réalisée pour identifier les causes et prendre les mesures indispensables à une mise en sécurité.
Sources
Institut national de prévention et d’éducation pour la santé
Agence nationale de santé publique
Institut de veille sanitaire (InVS)