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Se préparer avant la grossesse

Si vous envisagez une grossesse, l’idéal est de consulter votre médecin avant même l’arrêt de la contraception. À ce stade, il est encore temps de faire un rattrapage pour certains vaccins comme le ROR (Rougeole – Oreillons – Rubéole) si nécessaire.

À envisager également : la vaccination contre la coqueluche (cette maladie contagieuse étant en recrudescence) pour les deux parents, afin de ne pas risquer de contaminer le nouveau-né. Enfin, un passage chez le dentiste est bienvenu, car les gros travaux dentaires pendant la grossesse sont compliqués, et un mauvais état dentaire augmente le risque d’accouchement prématuré.

Préparer une grossesse lorsqu’on souffre d’une maladie chronique

Chez les femmes suivies pour une maladie chronique, le projet de grossesse mérite une plus grande préparation, a fortiori lorsqu’elles prennent un traitement au long cours. Mieux vaut donc en parler avec son médecin car un ajustement des traitements peut être nécessaire au préalable.

Le médecin réévalue d’abord les bénéfices et les risques du traitement pour la future mère et en discute avec elle. Il recherche ensuite le médicament qui permettra d’équilibrer le mieux possible sa maladie, tout en faisant courir le risque le plus faible à l’enfant.

Suis-je trop âgée pour envisager une grossesse ?

Plus que l’âge, c’est la bonne santé qui compte pour une grossesse tranquille. Après 40 ans, le risque d’avoir un enfant atteint de trisomie 21 est certes accru – d’où le dépistage proposé – mais il n’y a pas plus de risques de survenue d’autres malformations. Par contre, les femmes enceintes âgées de plus de 40 ans sont plus à risque de développer des maladies telles que le diabète gestationnel et l’hypertension artérielle gravidique. Leur suivi médical est plus rapproché.

Trois points à vérifier avant d’envisager une grossesse

Faire le point sur son immunité

Certaines infections ont de graves répercussions sur le développement du fœtus. C’est notamment le cas de la rubéole, mais aussi de la toxoplasmose et du VIH/sida pour lesquels il n’existe pas de vaccin préventif. Savoir si vous êtes bien immunisée (ou si vous ne l’avez pas contracté, pour le VIH) est une information essentielle pour le suivi de grossesse.

Dépister une éventuelle carence en fer

On estime que 25 % des femmes en âge d’avoir un bébé sont carencées en fer. Ce dernier est indispensable à la fabrication des globules rouges, nécessaires à l’oxygénation de la mère et du fœtus. À l’aide d’une prise de sang, votre médecin vérifiera que vous n’êtes pas anémiée (nombre de globules rouges insuffisant) et que vous avez des réserves suffisantes de fer. Dans le cas contraire, il prescrira une supplémentation en fer.

Faire le plein de folates

Au moment de la conception et en début de grossesse, un déficit en folates (acide folique ou vitamine B9) peut entraîner un défaut de fermeture du tube neural (qui va former la moelle épinière et le cerveau de l’enfant). C’est la spina bifida.

Une simple supplémentation en folates, via un complément alimentaire, permet de réduire ce risque de 72 %. La Haute autorité de santé (HAS) recommande donc à toutes les femmes souhaitant être enceintes :

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