Bien choisir sa crème solaire
7 juillet 2025
30 juin 2025
Si vous envisagez une grossesse, l’idéal est de consulter votre médecin avant même l’arrêt de la contraception. À ce stade, il est encore temps de faire un rattrapage pour certains vaccins comme le ROR (Rougeole – Oreillons – Rubéole) si nécessaire.
À envisager également : la vaccination contre la coqueluche (cette maladie contagieuse étant en recrudescence) pour les deux parents, afin de ne pas risquer de contaminer le nouveau-né. Enfin, un passage chez le dentiste est bienvenu, car les gros travaux dentaires pendant la grossesse sont compliqués, et un mauvais état dentaire augmente le risque d’accouchement prématuré.
Chez les femmes suivies pour une maladie chronique, le projet de grossesse mérite une plus grande préparation, a fortiori lorsqu’elles prennent un traitement au long cours. Mieux vaut donc en parler avec son médecin car un ajustement des traitements peut être nécessaire au préalable.
Le médecin réévalue d’abord les bénéfices et les risques du traitement pour la future mère et en discute avec elle. Il recherche ensuite le médicament qui permettra d’équilibrer le mieux possible sa maladie, tout en faisant courir le risque le plus faible à l’enfant.
Suis-je trop âgée pour envisager une grossesse ?
Plus que l’âge, c’est la bonne santé qui compte pour une grossesse tranquille. Après 40 ans, le risque d’avoir un enfant atteint de trisomie 21 est certes accru – d’où le dépistage proposé – mais il n’y a pas plus de risques de survenue d’autres malformations. Par contre, les femmes enceintes âgées de plus de 40 ans sont plus à risque de développer des maladies telles que le diabète gestationnel et l’hypertension artérielle gravidique. Leur suivi médical est plus rapproché.
Certaines infections ont de graves répercussions sur le développement du fœtus. C’est notamment le cas de la rubéole, mais aussi de la toxoplasmose et du VIH/sida pour lesquels il n’existe pas de vaccin préventif. Savoir si vous êtes bien immunisée (ou si vous ne l’avez pas contracté, pour le VIH) est une information essentielle pour le suivi de grossesse.
On estime que 25 % des femmes en âge d’avoir un bébé sont carencées en fer. Ce dernier est indispensable à la fabrication des globules rouges, nécessaires à l’oxygénation de la mère et du fœtus. À l’aide d’une prise de sang, votre médecin vérifiera que vous n’êtes pas anémiée (nombre de globules rouges insuffisant) et que vous avez des réserves suffisantes de fer. Dans le cas contraire, il prescrira une supplémentation en fer.
Au moment de la conception et en début de grossesse, un déficit en folates (acide folique ou vitamine B9) peut entraîner un défaut de fermeture du tube neural (qui va former la moelle épinière et le cerveau de l’enfant). C’est la spina bifida.
Une simple supplémentation en folates, via un complément alimentaire, permet de réduire ce risque de 72 %. La Haute autorité de santé (HAS) recommande donc à toutes les femmes souhaitant être enceintes :
Qu’il soit actif (en fumant) ou passif (exposition à la fumée des autres), le tabagisme ne fait pas bon ménage avec la grossesse et la santé du futur nourrisson. Envisager la grossesse, c’est aussi se faire aider pour arrêter de fumer ou aider son entourage à le faire.
L’exposition à la fumée de cannabis ou à d’autres substances addictives est également à éviter.
Plusieurs gestes simples permettent d’améliorer la qualité de l’air intérieur de son domicile avant et pendant la grossesse :
Un perturbateur endocrinien est une substance qui modifie la production de certaines hormones. Ils peuvent nuire à la fertilité ou perturber le développement du fœtus. Les plus connus sont :
Certaines huiles essentielles, ainsi que des produits à base de soja, peuvent également agir comme des perturbateurs endocriniens.
Sources