Dépister le cancer colorectal
17 mars 2025
Selon une étude de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) publiée en 2013, près de 30 % des jeunes de 15-19 ans sont en dette de sommeil : ils déclarent en moyenne un temps de sommeil effectif de 7h37 et une heure moyenne de coucher à 23h04.
Or à l’adolescence, la durée minimum de sommeil doit se situer entre huit et neuf heures, et l’heure limite de coucher ne devrait pas dépasser 22h00. Ce manque de sommeil a de nombreuses conséquences néfastes pour leur santé.2 mars 2022
Les habitudes de sommeil des adolescents sont différentes de celles des adultes ou des enfants. Vers l’âge de 12 ans, le cycle de sommeil se modifie en raison des changements hormonaux de la puberté. Il se produit alors un phénomène qu’on appelle le « retard de phase« . Cette période de la vie est caractérisée par une tendance à se coucher et se lever plus tard. Spontanément, les adolescents s’endorment tardivement, entre 23 heures et 1 heure du matin et se réveillent entre 9 et 10 heures.
Les adolescents ont donc une tendance naturelle aux levers plus tardifs. Cependant, selon une étude, cette difficulté à sortir du lit cache souvent un manque de sommeil accumulé au cours de la semaine.
À cause d’un emploi du temps chargé à l’école, d’un éventuel emploi à temps partiel ou de la tentation des écrans, les adolescents ont souvent un manque chronique de sommeil, surtout durant la semaine. L’adoption pendant la fin de semaine d’horaires décalés ne fait qu’aggraver les difficultés d’endormissement des adolescents.
D’autres facteurs liés à une mauvaise hygiène du sommeil peuvent compliquer le tableau : abus de sport, d’alcool, de cigarettes, de drogues, etc.
Selon l’étude de l’INPES :
Les troubles du sommeil et l’insomnie sont donc très fréquents parmi les adolescents et constituent une vraie préoccupation de santé. En effet, le manque de sommeil a des répercussions néfastes : somnolence, fatigue, irritabilité, impact sur les performances scolaires, baisse des défenses immunitaires, etc.
Pour améliorer le sommeil des adolescents, l’INPES préconise quelques astuces qui doivent être associées à une heure de coucher raisonnable (22h au plus tard) :
Chez les adolescents dont les heures de coucher et de lever sont très décalées, une technique appelée « chronothérapie » peut être mise en œuvre. Elle consiste, pour l’adolescent, à retarder ses heures de coucher/lever de 3h chaque jour jusqu’à rétablissement d’horaires convenables. Cette technique exige d’être mise en œuvre pendant les vacances, mais elle semble efficace pour « recaler » des horaires incompatibles avec la scolarité.
- Expliquez à vos adolescents l’importance du sommeil pour leur réussite scolaire ou leurs performances sportives.
- Surveillez l’usage des écrans après 21h, source de nombreux couchers tardifs.
- Assurez-vous que votre enfant fait suffisamment d’exercice physique durant la journée.
Sources