Comment réagir en cas d’inondation lente ?
12 mai 2025
Depuis quelques années, la popularité de l’escalade a fortement augmenté et les citadins ont vu s’ouvrir de nombreux murs d’escalade en salle.
Autrefois activité réservée à quelques passionnés, l’escalade s’est démocratisé chez les plus jeunes comme chez les personnes plus âgées. Néanmoins, l’escalade est un sport à risque qui exige le respect strict de certaines précautions.1 juin 2024
La force physique fait partie des éléments indispensables au grimpeur. La pratique de l’escalade développe les muscles des bras, des cuisses, des épaules, mais également ceux du dos, des mollets et la ceinture abdominale.
De plus, le travail de l’équilibre est important et permet de développer la souplesse, l’agilité et l’endurance (en obligeant les muscles à rester contractés pendant de longs moments). Pour cette raison, l’escalade est un sport fatigant qui brûle plus de calories qu’on ne le pense : entre 540 et 750 kcal par heure. Le grimpeur apprend à économiser ses forces pour ne pas être pris par la fatigue en position délicate.
Enfin, l’escalade est une école de concentration, de stratégie, d’anticipation et de dépassement de soi. Cette concentration intense et soutenue épuise tout autant que l’effort physique lui-même. De plus, le grimpeur doit veiller non seulement à sa sécurité mais également à celles de ses compagnons, en particulier lorsqu’il est celui qui « assure » le déplacement d’un autre. Ce qui impose d’être capable de garder la tête froide.
L’escalade est un sport un peu particulier car sa pratique sollicite la main plus que tout autre sport.
Les articulations de la main ou de l’épaule peuvent subir des tendinites et des entorses. Parfois, l’escalade provoque l’inflammation de la gaine des tendons de la main ou la rupture de l’anneau fibreux qui maintient un tendon contre les os des doigts (la « rupture de poulie »). Cette dernière apparaît brutalement avec un claquement sec, laissant soudain le doigt sans force. De plus, il arrive qu’une phalange ou un doigt soit arraché. Ces accidents sont, dans 90% des cas, liés au port d’une bague qui se coince dans une prise au moment où les pieds glissent.
Les épaules, du fait d’une mauvaise technique, de mouvements extrêmes ou de chute, peuvent être atteintes de déchirures ou d’inflammations des enveloppes articulaires (bursites).
En salle, les fractures sont souvent dues à des nœuds d’encordement mal réalisés ou à une vigilance relâchée. Un sol de salle non recouvert de matériaux spéciaux destinés à absorber le choc est un facteur de risque aggravant.
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Sources
Fédération française de montagne et d’escalade
« Médicosport Santé« , Comité national olympique et sportif français, 2015