Les manifestations de l’allergie
20 mars 2025
Les maladies cardiovasculaires sont principalement l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral et l’artérite des jambes, selon le vaisseau sanguin touché.
Toutes ces maladies peuvent être sources de séquelles plus ou moins invalidantes et c’est pourquoi il est important de les prévenir. Avec 120 000 infarctus et 155 000 accidents vasculaires cérébraux par an, les maladies cardiovasculaires représentent la seconde cause de mortalité en France, après les cancers.3 mai 2017
Les maladies cardiovasculaires font partie des principales causes de décès prématuré après 45 ans (27 % des hommes et 28 % des femmes). La prévention est donc payante en termes d’années de vie épargnées. Elle l’est d’autant plus qu’elle est précoce et régulière, tout au long de la vie.
Les maladies cardiovasculaires ne sont pas seulement des causes de décès prématurés, mais aussi de fréquentes séquelles, tant physiques que psychiques. Par exemple, l’AVC est la première cause de handicap acquis chez l’adulte et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer.
De plus, quand la qualité de vie d’une personne est altérée, c’est tout son entourage proche qui en pâtit. En vous protégeant, vous protégez vos proches.
Ces risques indépendants de nos habitudes sont :
Grâce à leurs hormones féminines, les femmes sont mieux protégées contre ces maladies durant la première moitié de leur vie. Mais après 65 ans, les affections cardiovasculaires deviennent la première cause de mortalité féminine : elles doivent donc aussi tenir compte de leur risque cardiovasculaire, comme les hommes.
Ce sont les facteurs de risque contre lesquels il est possible d’agir.
De plus, la sédentarité et les kilos en trop contribuent également à augmenter le risque de maladie cardiovasculaire.
Ce sont les personnes qui ont des antécédents personnels de maladie cardiovasculaire (infarctus, angine de poitrine, artérite, accident vasculaire cérébral), et ceux qui souffrent de diabète de type 2 avec atteinte des reins ou deux autres facteurs de risque cardiovasculaire.
Leur suivi médical est particulier.
« Bon » et « mauvais » cholestérol, de quoi parle-t-on ?
Également appelé « bon » cholestérol, le cholestérol HDL capte le cholestérol circulant en excès dans le sang et le conduit au foie pour qu’il soit éliminé avec la bile. Un taux élevé de cholestérol HDL (plus de 0,6 g/l) protège des maladies cardiovasculaires et annule un facteur de risque cardiovasculaire. Le taux de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) souhaitable est déterminé par le médecin en fonction de la présence de facteurs de risque cardiovasculaire. En l’absence de facteur de risque, un taux de cholestérol LDL est considéré comme normal lorsqu’il est inférieur à 1,9 g/l. Si le patient présente un ou plusieurs facteurs de risque (par exemple, un homme de plus de 50 ans), cette valeur limite est de 1,3 g/l (voire 1,0 g/l ou 0,7 g/l si le risque cardiovasculaire est très élevé). Au-delà, des mesures thérapeutiques doivent être prises.
Pour corriger ses facteurs de risque sans trouver cela trop contraignant (au risque de tout abandonner), la solution est de commencer par changer ce qui nous semble le plus facile. Puis, de victoire en victoire, de s’attaquer à des défis un peu plus difficiles.
Les fumeurs dépendants ont au moins deux fois plus de chances d’arriver à « décrocher » avec un substitut nicotinique et un suivi par un tabacologue durant un an.
Je me fais également prescrire un traitement si, en dépit d’une meilleure hygiène de vie, j’ai encore trop de pression artérielle, de sucre dans le sang ou de cholestérol LDL.
Pour me faire dépister à temps, je compte mes facteurs de risque :
- Apprendre à identifier ses facteurs de risque cardiovasculaire est la première étape vers une bonne santé durable.
- Les petites améliorations de plusieurs facteurs de risque (poids, activité physique, tabac) finissent par avoir un effet cumulatif important. Bien contrôler sa pression artérielle grâce aux traitements est essentiel.
- N’oubliez pas de les prendre même si vous avez le sentiment de n’avoir aucun symptôme inquiétant.