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Les habitudes alimentaires des adolescents et des jeunes adultes français se dégradent. En particulier:

  • une consommation insuffisante de fruits et de légumes ;
  • une consommation trop élevée de produits gras ou sucrés ;
  • un excès de grignotage, le plus souvent en lien avec des repas déséquilibrés, le stress, l’ennui, le temps passé devant les écrans, ou la confusion des sensations (entre la fatigue et la faim, par exemple).

À l’adolescence, les bonnes habitudes alimentaires se perdent

Une enquête récente a montré que les adolescents ont tendance à perdre les bonnes habitudes qu’ils avaient plus jeunes. De plus, l’équilibre alimentaire n’est pas la priorité des jeunes adultes : entre un quart et un tiers d’entre eux sont prêts à sacrifier la qualité et la quantité de leur alimentation au profit de leur habillement ou de la téléphonie mobile.

Le petit déjeuner, une bonne habitude qui se perd au profit du grignotage

À quinze ans, 48 % des Français ne prennent pas de petit-déjeuner au moins une fois sur deux, contre 28 % à onze ans. Seulement un tiers des adolescents consomment un fruit et un légume chaque jour, alors qu’un quart d’entre eux boivent « souvent » des sodas au cours des repas.

Un rythme alimentaire déstructuré

Les adolescents français ont tendance à manger « à l’américaine », c’est-à-dire tout au long de la journée : 54 % d’entre eux déclarent prendre au moins un repas sur deux en horaires décalés. La pratique des écrans tend à favoriser ce mode alimentaire : 61 % disent manger au moins une fois sur deux leur repas devant un écran !

Les adolescents ont du mal à évaluer un éventuel surpoids

À l’adolescence, le corps change rapidement et cette transformation perturbe la capacité de juger d’un éventuel surpoids.

Chez les garçons adolescents, une sous-estimation du surpoids

Près d’un garçon adolescent sur cinq présente des problèmes de poids sans en avoir conscience, et trois adolescents en surpoids sur dix se jugent « minces » ou « de corpulence normale ».

Chez les filles adolescentes, le risque de l’obsession de la minceur

Chez les adolescentes, la tendance la plus préoccupante de ces dernières années est l’obsession grandissante pour la minceur. À quinze ans, la moitié des filles déclarent avoir besoin de faire un régime, alors qu’à cet âge seule une fille sur dix est en surpoids avéré.

Pire, selon une étude, un tiers des filles de onze ans déclarent avoir besoin de faire un régime alors que moins de 10 % d’entre elles sont en surpoids.

Cette obsession est à l’origine de problèmes de santé : malnutrition, carences, troubles du comportement alimentaire comme l’anorexie et la boulimie.

Une trop grande sédentarité aggrave les déséquilibres alimentaires

Comme pour les adultes, la sédentarité est un facteur essentiel de l’apparition du surpoids chez les 15-25 ans.

L’activité physique régulière, gage de contrôle du poids

Les adolescents français ne sont pas suffisamment actifs : 38 % déclarent ne pas pratiquer de sport. Ce pourcentage augmente jusqu’à 44 % au sein des classes de revenus les plus défavorisées. De plus, seulement 12 % des filles et 27 % des garçons pratiquent plus de cinq heures d’activité physique par semaine.

Les écrans, facteur majeur du surpoids des 15-25 ans

Manger devant un écran favorise la prise de poids. En effet, devant un écran, l’attention est détournée ; les 15-25 ans ont moins conscience des quantités ingérées, de la faim ou de la satiété. De plus, manger devant un écran peut créer une sorte de conditionnement où le fait d’allumer un ordinateur, une tablette ou un téléphone entraîne systématiquement le désir de manger.

  • Mieux vaut prendre de vrais repas, et limiter les sodas et les produits riches en graisses.
  • Comme chez les adultes, la pratique de trente à soixante minutes d’activité soutenue chaque jour doit faire partie des bonnes habitudes des adolescents.
  • Parallèlement, le temps passé chaque jour assis devant un écran de télévision ou d’ordinateur (hors activités scolaires) devrait être inférieur à deux heures.
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