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08/10/2017

Quelle activité physique après 50 ans ?

Reprendre une activité physique ou sportive à 50 ans n’est pas aussi facile qu’à 20 ans. Cependant, il n’y a pas d’âge limite pour reprendre le sport en douceur et les bénéfices procurés n’en sont que plus efficaces. Voici quelques conseils pour bien reprendre son activité.

L’idéal est d’atteindre 2 à 3 heures d’activité par semaine

Cette durée est à répartir en deux à trois fois une heure ou quatre à six fois une demi-heure. Ainsi, vingt à trente minutes d’une marche rapide par jour sont suffisantes pour atteindre le niveau minimum d’activité recommandé. Et il n’est pas obligatoire de les effectuer d’affilées : deux séances de 10 à 15 minutes chacune, voire trois séances de 10 minutes, c’est aussi bon à prendre !

Plus on est âgé et plus on doit soigner le début et la fin de séance. Cela signifie qu’il vaut mieux commencer par dix minutes de marche active pour s’échauffer (car le manque d’échauffement et d’assouplissement fragilise les articulations). Et en fin de séance, il faut consacrer dix minutes à ralentir le rythme et à faire quelques étirements.

Des activités alternatives lorsqu’on n’aime pas le sport

Ménage, bricolage et jardinage

Pour tous ceux que la vue d’une paire de baskets rebute, il existe d’autres moyens efficaces de se dépenser. Le jardinage ou le ménage, à condition de se donner à fond, n’ont rien d’une activité de tout repos. Par exemple, passer l’aspirateur pendant 30 minutes équivaut à une séance d’aérobic de même durée. Et vingt minutes passées à bêcher valent 20 minutes de randonnée en montagne.

 

Les activités ludiques après 50 ans

Certaines disciplines comme le bowling, la danse de salon, la pétanque ou le billard, ressemblent davantage à des jeux et pourtant, leur pratique régulière permet d’améliorer la coordination et la précision, soit deux qualités bien utiles pour améliorer l’équilibre.

Bouger en s'amusant : nos idées d'activités physiques ludiques à faire en famille

Santé et canidé font bon ménage

Il est scientifiquement prouvé que les propriétaires de chiens consultent moins le médecin dans l’année et sont moins souvent hospitalisés que ceux qui n’en ont pas, notamment parce que le fait de sortir le chien trois ou quatre fois par jour les oblige à marcher.

Et la différence n’a rien d’anodin : cela va jusqu’à 15 % de consultations en moins et un nombre annuel de nuits passées à l’hôpital réduit de 32 % pour les heureux propriétaires d’un chien.

La raison est très simple : les propriétaires de chien ont 70 % de chances supplémentaires de faire suffisamment d’exercice dans leur journée… sans compter que le chien facilite les interactions sociales et donc, la bonne santé mentale !

Consultez également notre article "Quel sport choisir après 50 ans ?"

Sources

"La santé vient en bougeant", Ministère des solidarités et de la santé

L'association des assureurs français

Assurance Prévention est l'association de France Assureurs qui vous sensibilise aux risques du quotidien : route, maison, loisirs, santé, aléas naturels...