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Les dangers liés à la somnolence et à la fatigue au volant

Premier stade d’épuisement, la fatigue correspond à la difficulté pour le conducteur à rester concentré. Il est donc recommandé de faire des pauses régulières, dès l’apparition de certains signes.

En cas de somnolence, le conducteur connaît alors des difficultés à rester éveillé, avec un risque d’endormissement au volant élevé. Le conducteur doit impérativement s’arrêter pour se reposer au moins 15 minutes avant de reprendre la route.

La fatigue et la somnolence au volant augmentent le risque d’accident. La somnolence est en effet la 2e cause de mortalité sur autoroute.

D’après les résultats de notre étude « Dette de sommeil au volant : quel impact sur la vigilance au volant ? » , une nuit écourtée multiplie par 6 le risque d’accident sur autoroute.

Des facteurs de risque de fatigue et de somnolence

Des signes avant-coureurs pour alerter le conducteur

Conseils à suivre pour prévenir la fatigue et la somnolence au volant

La capacité de réserve, dernier recours du corps humain

La capacité de réserve correspond à la capacité d’un conducteur à mobiliser ses « dernières ressources » en état de fatigue ou de somnolence.

Un conducteur fatigué concentre toute son attention sur un nombre réduit de tâches prioritaires, comme le maintien de la trajectoire. Lorsque sa capacité de réserve est épuisée, la vigilance et l’attention du conducteur décroissent très rapidement, augmentant le risque de s’endormir soudainement au volant.

Le sommeil est le seul remède définitif pour faire disparaître la fatigue et la somnolence. Toutefois, neuf autres mesures permettent de prévenir, ou de ralentir, la venue de ces dangers au volant :

  1. Faire des pauses de 15-20 minutes toutes les 2h ou dès les premiers signes de  fatigue et plus fréquemment la nuit, période plus propice à la somnolence.
  2. Privilégier les repas légers et évitez de consommer de l’alcool, même dans les quantités autorisées.
  3. Aérer le plus souvent possible le véhicule et éviter d’avoir une température trop élevée dans l’habitacle, favorisant la somnolence au volant.
  4. Se relayer entre conducteurs pour alterner les périodes de repos et de conduite.
  5. Choisir un bon « co-pilote » pour stimuler l’attention du conducteur. 
  6. Quand on est « co-pilote » : laisser le conducteur choisir ses musiques ou programmes préférés et les écouter dès qu’il prend la route pour favoriser sa vigilance au volant. 
  7. Respecter les limitations de vitesse. Plus la vitesse est élevée, plus le cerveau doit traiter les informations rapidement, ce qui provoque davantage de fatigue chez le conducteur.
  8. Éviter les heures où le risque de somnolence est plus important (13h-15h et 2h-5h).
  9. Être attentif aux signes révélateurs de fatigue et de somnolence : nuque raide, picotement des yeux, …
  10. Veiller à dormir suffisamment la veille d’un long trajet en voiture ou en moto.

Bien manger pour mieux conduire : quel repas avant de prendre la route ?

En 2019, nous avons dévoilé les résultats de notre étude exclusive « Bien manger pour mieux conduire » dont l’objectif était d’évaluer l’impact de l’alimentation d’un conducteur sur sa vigilance et son éveil au volant. Ils sont sans appel : les réflexes du conducteur se dégradent après un déjeuner hyper-calorique (1500 KCal), paraissent peu altérés après un déjeuner normo-calorique (500 KCal) et semblent s’améliorer lors d’une conduite en état de jeûne séquentiel (à jeûn depuis la veille au soir).

Le repas idéal pour favoriser la vigilance au volant

Le deuxième volet de notre étude ‘ »Bien manger pour mieux conduire » a mis en avant que le repas permettant de favoriser la concentration au volant doit comprendre :

  • un index glycémique le plus bas possible pour éviter l’alternance coups de forme, coups de fatigue,
  • des aliments qui ne nécessitent pas un gros effort digestif,
  • des goûts qui peuvent éveiller : l’amertume et l’acidité.

Voici quelques conseils à mettre en pratique avant de prendre la route des vacances et pendant le trajet.

  • Se nourrir correctement et s’hydrater.
  • Partir reposé : éviter les nuits trop courtes ou les horaires décalés.
  • Éviter les heures où le risque de somnolence augmente (entre 13h et 16h et entre 2h et 5h).
  • Se relayer entre conducteurs pour alterner les périodes de repos et de conduite.
  • Faire des pauses de 15-20 minutes toutes les 2 heures.
  • Pas d’alcool avant et pendant le trajet.
  • En cas de prise de médicaments, vérifier leur compatibilité avec la conduite.

Le café permet de lutter durablement contre la somnolence lors de longs trajets autoroutiers monotones. Il prévient presque totalement la survenue de micro-sommeils tout au long d’une session de 2 heures de conduite. En effet, le 3e volet de notre étude montre que le café présente un effet positif sur la somnolence au volant plus intéressant qu’une autre boisson caféinée. Mais il ne se substitut pas à un bon comportement : repos, hydratation, repas léger.

Pour aller plus loin

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