
Adapter sa conduite par temps de pluie
23 septembre 2025
Conduire sous la pluie multiplie par deux le risque d’accident
Avant de prendre la route, il est important de se renseigner :
- sur les conditions météorologiques de l’ensemble du trajet et de prévoir le cas échéant les équipements nécessaires (pneus neige, chaînes) : Vigilance météorologique sur le site de Météo France
- sur les conditions de circulation : Bison Futé
L’adhérence des pneus est réduite
Au contact d’une chaussée mouillée, la perte d’adhérence s’accroît considérablement et des phénomènes d’aquaplaning peuvent apparaître.
La chaussée est glissante
Le danger d’aquaplaning et d’accident est plus grand dans les zones de circulation bordées d’arbres, notamment dans les virages, car l’eau et les feuilles constituent un mélange rendant la chaussée encore plus glissante.
La visibilité est réduite
Conduire sous la pluie diminue la visibilité des autres véhicules et la perception des distances. A cela, s’ajoute l’eau projetée par les autres véhicules, notamment lors de dépassement.
Aquaplaning : un danger invisible mais bien réel
L’aquaplaning correspond à la perte de contact avec la surface de la route, causée par l’infiltration de l’eau entre les pneus et la route, sans pouvoir être évacuée. Ce phénomène qui survient en cas de conduite sous la pluie peut provoquer la perte de contrôle du véhicule.
Comment éviter l’aquaplaning ?
- Réduire sa vitesse.
- Avoir des pneus en bon état et bien gonflés : les changer lorsque la profondeur des sculptures est inférieure à 1,6 mm.
- Se méfier des cuvettes en bas des descentes : l’accumulation de l’eau peut y être importante.
- Observer les traces laissées par les autres voitures (ou la vôtre, dans le rétroviseur) : plus elles sont étroites, moins l’eau est évacuée de la chaussée…
Comment conduire sous la pluie ?
Adapter sa conduite par mauvais temps (pluie, orage, neige…)
Chaussée glissante, adhérence des pneus et visibilité réduites doivent inciter à la plus grande prudence. Pour plus de sécurité, il faut réduire sa vitesse, augmenter la distance de sécurité avec le véhicule qui précède et allumer ses feux de croisement.
En cas de pluie, il est conseillé de privilégier le frein moteur plutôt que des freinages brusques, afin de limiter les risques de blocage des roues et de glissade. Lors des changements de direction, il vaut mieux adopter une conduite souple : réduire sa vitesse en amont, tourner progressivement le volant et éviter les coups de volant secs qui pourraient entraîner une perte d’adhérence.
Comment conduire une moto sous la pluie ?
Les endroits les plus dangereux quand il pleut :
- les flaques d’eau : vous risquez de mouiller les garnitures de freins qui deviendront inefficaces.
- les feuilles mortes : mouillées, elles sont très glissantes.
- les plaques d’égouts : lissées par le passage quotidien de nombreux véhicules, le métal mouillé devient très glissant.
- les bandes blanches : la peinture est particulièrement dangereuse, même avec des particules antidérapantes incrustées. Passez entre les bandes des passages piétons.
Surtout, pensez à :
- adapter votre vitesse.
- rabattre à moitié la visière de votre casque. Vous vous protégerez des gouttes pour mieux voir. En plus, cela évitera la buée à l’intérieur de votre visière et sur vos lunettes si vous en avez.
- bien vous équiper.
- vous rendre visible. Gardez les feux allumés.
- freiner en douceur.
Des limitations de vitesse abaissées par mauvaises conditions météo (pluie, orage, neige…)
Les limitations de vitesse ont été fixées à partir de l’observation scientifique des limites de l’individu (perception visuelle, temps de réaction, …), du véhicule (résistance aux chocs, distance de freinage, …) et de la complexité de l’environnement.
Quels feux faut-il allumer quand il pleut ?
Les feux de brouillard avant peuvent être utilisés, en complément des feux de croisement, pour améliorer la visibilité en cas de fortes pluies ou sur une route étroite et sinueuse non éclairée.
A l’inverse, les feux de brouillard arrière sont beaucoup trop éblouissant et sont interdits d’utilisation par temps de pluie.
Circuler avec des équipements en bon état
Les essuie-glaces sont un élément indispensable en cas de déluge (pluie, neige, averse…). Ne pas hésiter à les remplacer dès qu’ils laissent des zones non essuyées, un voile ou des stries ou en cas de fonctionnement irrégulier.
Il est conseillé de les remplacer une fois par an à l’automne car le caoutchouc des balais est fragilisé par l’action du soleil. Au retour des beaux jours, une vérification s’impose aussi car le froid et les gelées d’hiver ont pu détériorer les balais d’essuie-glace.
L’état des pneumatiques est primordial : des pneus usés entraînent une perte d’adhérence et favorisent l’aquaplaning et le dérapage. Vérifier régulièrement l’usure et la pression des pneus.
L’efficacité des éclairages doit être irréprochable pour assurer une bonne visibilité sur la route et être vu par les autres. Les optiques doivent être régulièrement nettoyés, une simple couche de poussière pouvant réduire de moitié la portée des feux. De jour, sous la pluie, on doit allumer ses feux de croisement. Le système d’éclairage doit être correctement réglé : trop haut, le faisceau éblouit les automobilistes qui arrivent en face et, trop bas, il perd de son efficacité.
La pluie peut être à l’origine de la formation de buée sur vos vitres. Deux solutions s’offrent alors à vous : aérer l’habitacle, ou activer le désembuage des vitres avec de l’air le plus chaud possible.
Les stages de conduite sous la pluie : une formation pour mieux réagir
Il existe des stages de conduite spécialement conçus pour apprendre à maîtriser un véhicule dans des conditions humides. Ces formations permettent de s’exercer sur des pistes mouillées, en zones sécurisées, afin d’expérimenter les phénomènes comme l’aquaplaning, les dérapages ou la perte de visibilité, sans risque pour soi ou les autres. Sous la supervision d’instructeurs qualifiés, on apprend à doser le freinage, à corriger la trajectoire, et à anticiper les réactions du véhicule. Cette expérience pratique renforce la confiance au volant, améliore les réflexes et permet de mieux adapter sa conduite quand il pleut réellement.
Pour aller plus loin
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Il est préférable de la télécharger avant que l’accident ne survienne.