Dépister le cancer colorectal
17 mars 2025
De nombreuses études ont été menées pour mesurer les bienfaits de la compagnie des animaux de compagnie (chien et chat essentiellement) sur la santé des seniors, qu’elles soient en bonne santé ou malades.
Les résultats de ces études convergent et mettent en avant des bénéfices en matière de prévention des effets du vieillissement et des complications cardiovasculaires, mais également en termes de bien-être psychique et d’autonomie.2 octobre 2021
Selon les études sur le sujet, chez les personnes âgées, le fait de posséder un animal de compagnie :
De nombreuses études confirment que les personnes âgées qui possèdent un animal de compagnie tendent à avoir une pression artérielle plus basse. Les chercheurs évoquent même un effet protecteur contre l’hypertension artérielle.
De plus, chez les personnes qui ont souffert d’accident cardiovasculaire (en particulier d’infarctus du myocarde), le fait d’avoir un animal de compagnie est lié à une réduction du risque de complications cardiovasculaires.
Chez les personnes âgées qui souffrent de troubles cognitifs liés à l’âge (pertes de mémoire, troubles du langage, par exemple), les interactions avec un animal de compagnie ont de nombreux effets positifs : augmentation de l’appétit, amélioration des interactions sociales, stimulation intellectuelle, augmentation des activités tactiles, diminution de l’agitation, par exemple.
Pour ces raisons, de plus en plus d’EHPAD organisent régulièrement des visites animalières pour leurs pensionnaires : chiens, rapaces, perroquets, moutons, lamas et même chevaux !
- Les bénéfices d’un animal de compagnie se font également sentir à l’adolescence, en particulier en termes d’estime de soi.
- S’occuper d’un animal de compagnie développe également le sens des responsabilités et le souci du bien-être des autres.
- Au-delà de la santé psychique, les enfants qui côtoient des animaux de compagnie depuis leur jeune âge ont moins de risques de développer des allergies.
Chez les personnes âgées, les bénéfices observés sur le degré d’activité physique et la santé cardiovasculaire sont plutôt associés à la possession d’un chien, en particulier un chien de taille moyenne à supérieure, capable d’accompagner son propriétaire dans de longues balades. Il est donc préférable d’être physiquement encore capable de contrôler un animal de cette taille (par exemple en cas de rencontre inamicale avec un autre chien).
Par ailleurs, il semble que les bénéfices associés aux animaux de compagnie sont plutôt observés chez les personnes qui ont déjà eu un ou plusieurs animaux de compagnie dans leur vie. Adopter son premier compagnon lorsqu’on est âgé n’est pas forcément une bonne idée, d’autant plus que les jeunes animaux sont souvent difficiles à contrôler.
Posséder un chien, un chat ou tout autre animal de compagnie implique des responsabilités. Dans quelle mesure l’assurance joue-t-elle s’il provoque des dégâts ? Quelles sont les formules proposées pour l’assurer en cas de maladie ou d’accident ?
Sources
Cherniack EP et Cherniack AR « The Benefit of Pets and Animal-Assisted Therapy to the Health of Older Individuals. » Curr Gerontol Geriatr Res. 2014; 2014: 623203
Needell NJ et Mehta-Naik N « Is Pet Ownership Helpful in Reducing the Risk and Severity of Geriatric Depression? » Geriatrics 2016, 1(4), 24
Schreiner PJ « Emerging Cardiovascular Risk Research: Impact of Pets on Cardiovascular Risk Prevention » Curr Cardiovasc Risk Rep. 2016 Feb; 10(2): 8.