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Cette année encore, l’étude clinique* a été menée sur simulateur homologué de conduite sous le contrôle du docteur Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste, et du professeur Fabrice Bonnet, médecin endocrinologue. Elle a permis d’identifier les aliments qui favorisent la vigilance sur la route.

La somnolence au volant

Le constat

Des dangers sous-estimés

Une étude Assurance Prévention menée par OpinionWay en 2018 révélait que :

Des causes multifactorielles

La somnolence peut aussi être due à plusieurs facteurs. La déprivation de sommeil, la consommation de certains médicaments, l’environnement du véhicule et le statut nutritionnel du conducteur en font partie.

L’étude « Influence de l’alimentation sur la vigilance du conducteur » – Volet 2 en détail

En 2019, l’association Assurance Prévention a mené, avec le docteur Frédéric Saldmann, une étude pour mesurer l’influence de l’alimentation sur la vigilance et la somnolence au volant. Le premier volet de l’étude a démontré que les repas trop copieux diminuent la vigilance. L’objectif de ce second volet était de trouver un repas optimisé qui favorise la vigilance au volant. Les personnes ont été testées en situation réelle de conduite à l’aide d’un simulateur homologué.

Le matériel utilisé

La méthode mise en place

Les sujets ont effectué un test du temps de freinage dans 4 conditions différentes :

Pour chaque condition, 6 essais de freinage ont été réalisés, ce qui a permis d’obtenir un temps de freinage moyen par condition et par sujet.

Le temps de freinage dans chaque catégorie a été évalué sur 70 sujets au total, âgés de 23 ans à 67 ans.

Les repas

L’étude clinique a testé 2 types de repas :

  • Groupe 1 : « jeûne séquentiel » (les participants pouvaient boire de l’eau)
  • Groupe 2 : repas « optimisé » de 501 Kcal

La composition du repas « optimisé » est fondamentale pour cette étude. Le volet 1 de l’étude avait montré que même un repas normo-calorique (499kcal) pouvait diminuer l’état de vigilance au volant. Afin d’optimiser la vigilance, il a été nécessaire de proposer un menu spécifique.

Le repas idéal pour favoriser la vigilance au volant

L’étude a mis en avant que le repas permettant de favoriser la concentration au volant doit comprendre :

Les résultats

Etat de vigilance et temps de freinage :

État d’éveil en phase post-prandiale :

Les conseils

Voici quelques conseils à mettre en pratique avant de prendre la route des vacances et pendant le trajet.

L’importance d’une bonne hydratation pendant un trajet

L’eau est indispensable à l’ensemble des processus vitaux de l’organisme, et ne doit pas être négligée. Il est plus que nécessaire de s’hydrater régulièrement. Lorsque la sensation de soif se fait ressentir, il est déjà trop tard : fatigue, faiblesse musculaire, manque de concentration… sont déjà installés. L’organisme a alors plus de difficultés à effectuer des tâches, le cerveau étant sensible aux pertes hydriques.

En voiture, qu’il fasse chaud ou froid, notamment avec l’usage de la climatisation, il est essentiel de boire régulièrement de l’eau, en gardant une bouteille à portée de main. Une bonne hydratation est garante d’une meilleure vigilance sur la route.

Une nouvelle campagne de prévention

L’association Assurance Prévention lance une grande campagne de sensibilisation « Et si nous transmettions la bonne attitude ? ». Du 9 juillet au 9 septembre, l’association diffuse à la radio et sur Internet, des spots pour alerter sur les risques routiers : somnolence, téléphone au volant, vitesse excessive ou inadaptée…

Assurance Prévention · Sur la route, et si nous transmettions la bonne attitude ? – Campagne 2020

* Le second volet de l’étude « Influence de l’alimentation sur la vigilance du conducteur » de l’association Assurance Prévention, mené en 2020 sous le contrôle du docteur Frédéric Saldmann et du professeur Fabrice Bonnet, a évalué les risques d’hypovigilance en phase post-prandiale, après un jeûne séquentiel et un repas optimisé de 501 Kcal. Les tests ont été effectués en situation réelle de conduite sur autoroute à l’aide d’un simulateur homologué, auprès de 70 sujets âgés de 23 à 67 ans.
1. Sécurité routière
2. IFSTTAR (Institut Français des Sciences et Technologie des Transports, de l’Aménagement et des Réseaux)

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