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Le dépistage des cancers féminins

Plus tôt dépisté, plus vite traité

Cette devise est valable pour tous les cancers. Par exemple, dans le cancer du sein, chez les femmes qui se font dépister tous les deux ans par mammographie entre 50 et 74 ans, la différence en termes du nombre de décès est estimée à 10 % comparativement aux femmes qui échappent à ce dépistage organisé.

Au cours de l’année 2020, 2,5 millions de femmes ont effectué une mammographie de dépistage organisé du cancer du sein. C’est une baisse importante par rapport aux années précédentes, en lien avec les perturbations dues à la pandémie de Covid-19.

Quel dépistage à quel âge ?

Le dépistage organisé des cancers féminins est l’affaire de toute une vie, depuis l’entrée dans la vie sexuelle jusqu’à 75 ans au moins. À faire :

De plus, le dépistage peut être individuel, par exemple lorsqu’on a de nombreux grains de beauté. Un examen annuel par un dermatologue est préférable.

En cas de diagnostic de tumeur, faut-il demander un second avis médical ?

Dans le cadre du dépistage du cancer du sein, la mammographie est systématiquement lue par deux médecins différents. La question du second avis médical se pose plutôt à propos du traitement à mettre en place.

Pour le cancer colorectal ou le cancer du col de l’utérus, la coloscopie (pour l’intestin) ou la colposcopie (pour le col) permettent d’évaluer de manière fiable la présence d’une tumeur. Un examen microscopique d’un prélèvement de cette tumeur permettra de confirmer le caractère cancéreux le cas échéant.

  • Le respect des consignes de dépistage organisé est le meilleur garant d’un dépistage précoce et d’un traitement plus efficace.
  • Quand on a de nombreux grains de beauté, une surveillance annuelle par un dermatologue est indispensable.
  • À chaque visite chez votre médecin généraliste ou votre gynécologue, faites-le point sur vos dépistages des cancers.

Consulter rapidement en cas de signes d’alerte

Le dépistage précoce, c’est aussi savoir repérer les signes d’alerte le plus tôt possible.

Au niveau du sein

Une grosseur, un écoulement de lait – hors période d’allaitement – ou de sang par le mamelon, une déformation du galbe du sein, la rétractation d’un mamelon, un sein dont la peau paraît fripée ou rétractée, sont autant de symptômes qui méritent un avis médical. De même si, au palper avec la main bien à plat, on ressent un ganglion dans l’aisselle ou une grosseur inhabituelle. Tous ces signes ne traduisent pas forcément un cancer du sein, mais encore faut-il s’en assurer.

Au niveau du bas-ventre

L’alternance de pertes irrégulières de sang très foncé avec des pertes rosées chez une femme ménopausée mérite de rechercher un cancer du corps de l’utérus (plus rarement du col). Les symptômes du cancer de l’ovaire sont malheureusement banals et tardifs : douleurs au bas-ventre, augmentation du volume de l’abdomen, amaigrissement, fatigue, voire difficultés pour uriner et constipation rebelle si les organes voisins sont envahis.

Au niveau du ventre

Des troubles du transit avec alternance de constipation et de diarrhées, du sang dans les selles (en dehors d’une maladie hémorroïdaire) et/ou des douleurs abdominales sans raison particulière, peuvent évoquer un cancer du côlon ou du rectum.

Au niveau de la peau

La méthode ABCDE est un moyen mnémotechnique simple pour se souvenir des éléments à rechercher sur les grains de beauté :

Antécédents familiaux : pour qui le conseil génétique ?

En cas d’antécédents familiaux de cancers du sein et de l’ovaire, une femme peut bénéficier, si elle le souhaite, d’un dépistage des gènes BRCA1 et BRCA2 (les gènes responsables de certains cancers féminins). Si elle en est porteuse, des mesures de surveillance spécifiques sont mises en place.

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