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30/06/2016

Les bienfaits de l’équitation pour la santé

Comme la plupart des sports de pleine nature, l'équitation peut se vivre comme une activité de loisir ne demandant pas une condition physique particulière. Lorsque la pratique de l'équitation est régulière et que l'on s'y investit, cette activité devient un sport à part entière pour lequel certaines aptitudes physiques sont requises.

L’équitation, un sport qui améliore le tonus musculaire

Monter à cheval ne demande pas d’efforts musculaires intenses mais une tonicité contrôlée des jambes, des fesses, du dos, de la ceinture abdominale et des bras. Pour diriger l’animal tout en suivant ses mouvements naturels, il faut exercer sur son corps (ses flancs, son encolure et sa bouche) une pression légère permanente qui s’accentue pour donner des ordres. De plus, les allures en suspension (trot et galop enlevés) exigent également un bon tonus musculaire.

Cette tonicité permanente est excellente pour gainer, c’est-à-dire augmenter la fermeté des muscles au repos. Cela se traduit en une silhouette mieux dessinée et une posture plus droite. Enfin, les déplacements contrôlés du poids du corps du cavalier (qui donnent des informations au cheval) contribue à améliorer le sens de l’équilibre.

L’équitation, un sport qui met en contact avec ses émotions

Parce qu’elle implique la collaboration avec le cheval, animal très émotionnel, l’équitation oblige le cavalier à savoir observer son comportement et à dompter ses propres émotions négatives pour éviter de les lui transmettre.

Pour cela, il faut d’abord être capable d’identifier l’humeur du moment, celle du cheval comme celle du cavalier. Un jour de colère ou de stress, mieux vaut remettre sa séance d’équitation au lendemain… ou apprendre à calmer ses passions et à être dans l’instant, à l’écoute de sa monture.

Les contre-indications de l’équitation

Les contre-indications de l’équitation sont rares : épilepsie, troubles de la coagulation sanguine (pour éviter les hémorragies en cas de chute), allergie aux poils d’animaux ou au foin, ostéoporose, troubles de l’équilibre, par exemple.

Les problèmes de dos ne contre-indiquent pas systématiquement de monter à cheval : bien pratiquée, l’équitation peut réduire les problèmes de dos en favorisant sa musculation, en particulier aux allures en suspension. Néanmoins, elle est déconseillée aux personnes souffrant de scoliose ou de cambrure excessive. En cas de doute, mieux vaut consulter un médecin avant de commencer l’équitation.

Chez les enfants, l'équitation n'est pas nocive pour la colonne vertébrale si elle n'est pas pratiquée trop intensément et si l'enfant a une bonne posture.

Prévenir les accidents d’équitation

  • L’apprentissage technique est indispensable pour savoir comment se tenir, comment se faire obéir de l’animal, comment réagir en cas de problème. Vite acquises pour une activité de loisir, ces connaissances demandent un travail continu et assidu dès qu’on entre en compétition.
  • Même en équitation, l’échauffement et les étirements sont nécessaires. Les muscles du cavalier travaillent beaucoup et la fatigue musculaire diminue la finesse des commandes données au cheval.
  • Le port du casque (la « bombe ») est obligatoire pour éviter les blessures de la tête. En cross, les cavaliers doivent porter un protège-dos renforcé.
  • Vérifiez votre matériel (rênes, selle, étriers, etc.) avant de commencer l’entraînement pour ne pas tomber ni blesser le cheval.
  • En randonnée prolongée, il faut veiller à boire et manger suffisamment ainsi qu’à emporter des vêtements adaptés aux différentes conditions météorologiques. Pensez également à vous protéger du soleil.

 

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