Risques d’incendie d’une batterie lithium-Ion
13 juin 2025
5 janvier 2025
On a l’habitude d’évoquer un risque d’alcoolodépendance au-delà de 3 verres standard par jour pour les hommes ou 2 pour les femmes, mais nous ne sommes pas égaux face à la dépendance, certains étant plus vulnérables que d’autres.
Elle est issue d’un besoin de ressentir les effets d’euphorie ou d’assurance que l’alcool peut apporter, sans nécessairement dépasser les doses élevées qui causent une intoxication alcoolique sérieuse.
Elle se traduit par des troubles en cas de sevrage brutal : sueurs, tremblements, accélération du rythme cardiaque, anxiété, agitation, etc.
L’adolescence est-elle une période à risque pour l’alcoolodépendance ?
À 17 ans, la moitié des ados ont déjà été ivres, mais seulement 10 % l’ont été plus de 10 fois dans l’année (3 fois plus de garçons que de filles). Le risque existe surtout pour les adolescents qui prennent de l’alcool pour pallier un problème.
Le « binge drinking », une prise de plusieurs boissons alcoolisées en un laps de temps très court avec recherche de l’ivresse, peut ainsi refléter un véritable mal-être. Le risque de basculer un jour dans la dépendance est alors élevé.
En cas d’alcoolodépendance, après être passé par un stade de foie gras (stéatose), le foie devient le siège d’une inflammation chronique (hépatite alcoolique), puis d’une fibrose. Elle est encore réversible, à condition d’en finir avec l’alcool. À défaut, survient une cirrhose qui représente un facteur de risque notoire de cancer du foie.
L’alcoolodépendance augmente le risque de cancer de la bouche, de la gorge, de l’œsophage, du foie, du côlon et même du sein chez la femme.
L’alcoolodépendance s’accompagne de troubles de la concentration et de la mémoire qui peuvent être très importants. Les nerfs périphériques peuvent être atteints, provoquant des troubles de la marche caractéristiques.
L’ivresse est souvent source de conflits avec l’entourage, que ce soit dans un débit de boissons (bar, boîtes, etc.) sous la forme d’agressions verbales des personnes présentes, voire de bagarres, au domicile sous la forme de conflit avec le conjoint ou de maltraitance des enfants.
Les conséquences sociales de l’alcoolodépendance sont nombreuses : abandon des études, absentéisme et chômage, violence sexuelle et conjugale, divorce, éloignement des amis, délits pouvant amener à une incarcération, etc. La fréquence et la sévérité des conséquences sociales de l’alcoolodépendance sont directement proportionnelles à la quantité d’alcool consommée.
Il n’y a pas besoin d’être alcoolodépendant pour que l’alcool menace la santé : près d’un décès prématuré sur deux lié à l’alcool touche des consommateurs qui ne sont pas dépendants. L’alcoolodépendance fait au moins 10 000 victimes collatérales chaque année. En font partie :
Le questionnaire FACE (Formule pour Approcher la Consommation d’alcool par Entretien) repose sur l’analyse des consommations au cours des douze mois qui précèdent.
À quelle fréquence vous arrive-t-il de consommer des boissons contenant de l’alcool ? (sur les 12 derniers mois)
Jamais 0
Une fois par mois au moins 1
Deux à quatre fois par mois 2
Deux à trois fois par semaine 3
Quatre fois ou plus par semaine 4
Combien de verres standards buvez-vous au cours d’une journée ordinaire ? (sur les 12 derniers mois)
Un ou deux 0
Trois ou quatre 1
Cinq ou six 2
Sept à neuf 3
Dix ou plus 4
Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation d’alcool ?
Non 0
Oui 4
Avez-vous déjà eu besoin d’alcool le matin pour vous sentir en forme ?
Non 0
Oui 4
Vous arrive-t-il de boire et de ne plus vous souvenir ensuite de ce que vous avez pu dire ou faire ?
Non 0
Oui 4
Pour les hommes :
Pour les femmes :
- Un moyen simple d’évaluer sa dépendance est… d’arrêter de boire complètement et d’observer ses réactions.
- Boire un peu tous les jours à la même heure (par exemple, en rentrant du travail) doit vous alerter.
- Si vous êtes de nature anxieuse, surveillez de près votre consommation d’alcool.
Sources
Alcool Info Service (http://alcool-info-service.fr, 0 980 980 930, de 8h à 2h, appel non surtaxé)
Santé Publique France