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17 mars 2025
23 février 2018
Quand vous prenez la route : ni drogue, ni alcool
Attention aux cocktails : on se fait vite piéger par ces mélanges d’alcool fort avec un produit sucré souvent fruité qui cache le goût de l’alcool. Si on sent moins l’alcool dans un cocktail, il a pourtant le même effet !
L’alcool vous rend euphorique et semble vous donner confiance en vous, mais de façon excessive, donc dangereuse. Il modifie votre perception des risques. D’autres effets sont aussi dangereux si vous conduisez : temps de réaction plus long, difficulté à prendre des décisions et à adapter la conduite aux circonstances, troubles de la vision, mauvaise coordination et synchronisation de vos gestes…
L’habitude de boire de l’alcool ne diminue pas ses effets. Même avec un faible taux d’alcoolémie, vous prenez sans vous en rendre compte des risques que vous ne prendriez pas en temps normal.
Fumer du cannabis altère votre vision, votre audition et vos capacités de coordination. Le temps de réaction s’allonge et vous contrôlez moins votre trajectoire.
Après avoir fumé, si vous pensez conduire moins vite et donc prendre moins de risques, c’est faux. En cas d’urgence vous ne pourrez pas réagir rapidement et correctement. Sous influence de cannabis, vous avez 2 fois plus de risques d’être responsable d’un accident mortel.
L’habitude de fumer ne diminue les effets. S’ils diminuent à l’usage, le consommateur augmente la quantité absorbée pour retrouver les mêmes effets. C’est la logique du cannabis et de l’addiction.
D’autres drogues comme l’ecstasy ou la cocaïne, vous rendent temporairement euphorique. Cette excitation masque votre fatigue et vous pousse à prendre des risques.
La vitesse augmente :
La vitesse augmente le nombre d’informations transmises au cerveau, il a alors du mal à toutes les percevoir et les analyser. Des informations capitales ne sont pas transmises, comme la présence d’autres usagers ou de panneaux de signalisation. La fatigue s’installe aussi plus vite.
Avec la vitesse, le regard se fixe au loin, droit devant, et la vision périphérique est plus floue. Il est alors difficile de repérer des dangers sur les côtés. Cela s’appelle l’effet tunnel.
Comme en voiture, plus vous allez vite et plus votre distance d’arrêt augmente (et s’ajoute aux mètres parcourus pendant le temps de réaction). A deux-roues motorisé, un arrêt d’urgence à grande vitesse est très souvent synonyme de chute.
Le téléphone est un distracteur. Glissé dans votre casque, il modifie votre comportement et votre capacité à réagir en cas de problème. En pleine conversation, vous vous concentrez sur le devant de la route, regardez moins souvent dans vos rétroviseurs et sur les côtés, faites moins attention à la signalisation et aux autres usagers… Vous êtes moins concentré, bien souvent votre scooter ou moto ralentit légèrement et zigzague.
L’envoi ou la consultation de messages (instantanés ou mails), la consultation d’applis, de cartes de navigation, de jeux… est tout autant dangereux, voire plus dangereux. Cela demande encore plus votre attention puisque vos yeux quittent la route et vous empêchent de réagir en cas de danger.
Pendant la conduite, l’’usage du téléphone tenu en main (messages, GPS…) ainsi que le port à l’oreille, par le conducteur d’un véhicule en circulation, de tout dispositif susceptible d’émettre du son (comme les écouteurs) constitue une infraction, sanctionnée d’une amende de 135 €.
De plus, en cas de chute, un téléphone glissé dans le casque est très dangereux.
Fièvre, toux, maux de gorge… Même bénignes, certaines affections altèrent la vigilance, accroissent la fatigue et diminuent les réflexes.
Certains médicaments ont des effets dangereux, strictement incompatibles avec la conduite d’un véhicule. Ils peuvent altérer les facultés physiques et mentales du conducteur : risque d’endormissement, diminution des réflexes, ralentissement de la motricité et des mouvements…
Tout type de médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires, analgésiques…) peut représenter un éventuel danger pour la conduite d’un véhicule. Les médicaments à risque sont classés en 3 catégories, facilement identifiables par un pictogramme d’avertissement en couleur sur la boîte :
En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien.