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3 décembre 2025
15 octobre 2025
La maladie d’Alzheimer se traduit par l’accumulation de protéines anormales dans le cerveau, et en particulier au niveau de l’hippocampe, une zone du cerveau en charge de la mémorisation récente et à court-terme. Conséquence : les nouvelles actions de mémorisation ne peuvent plus se faire correctement et la mémoire récente s’en trouve très affectée.
Selon les sources, en 2025, il y aurait en France entre 900 000 et 1,2 millions de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Avec le vieillissement de la population, ce chiffre pourrait atteindre 2 millions en 2050.
Chez les personnes de plus de 75 ans, on estime que 18 % d’entre elles souffrent de cette maladie, 6 % des plus de 65 ans. On estime que, chaque année, 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France.
Il existe également une forme héréditaire de la maladie d’Alzheimer, beaucoup plus rare (environ 1 % des cas). Cette forme se distingue par son apparition précoce, avant l’âge de 65 ans et parfois même avant 50 ans. Elle est directement liée à une anomalie génétique.
Dois-je consulter pour mes troubles de la mémoire ?
Une consultation pour troubles de la mémoire s’impose dès que ceux-ci nuisent à la qualité de vie au quotidien, à l’autonomie ou ont provoqué un accident. Par contre, si vous oubliez un mot, le nom d’une personne ou l’endroit où vous avez mis vos clés, pas de panique, cela arrive à tout le monde après 50 ans !
Plusieurs études suggèrent un lien entre une moindre fréquence de la maladie d’Alzheimer et certains facteurs d’hygiène de vie :
Inversement, certains facteurs augmenteraient le risque de survenue de la maladie :
Pour faire le diagnostic de la maladie d’Alzheimer, on ne peut pas se fier au fait que la personne se plaigne d’oublier des choses. Oublier, cela arrive à tout le monde et se rendre compte que l’on oublie est plutôt bon signe. Le diagnostic de certitude de la maladie d’Alzheimer repose sur :
Ce diagnostic a habituellement lieu au cours d’une « consultation mémoire ».
Aujourd’hui, on ne connaît pas de mesure qui prévienne de manière certaine la maladie d’Alzheimer. Mais certaines habitudes de vie semblent contribuer à retarder l’âge de son apparition.
Les personnes qui ont exercé et continuent d’exercer leur esprit semblent partiellement protégées. A minima, leurs capacités intellectuelles leur permettent de compenser plus longtemps les premiers signes de la maladie.
Disposer d’un bon réseau social semble également bénéfique car il contribue à garder l’esprit agile. On pensait que l’activité physique et sportive régulière pourrait également permettre de retarder l’apparition de la maladie. Néanmoins, une étude du British Médical Journal parue en 2018 semble indiquer que le niveau d’activité physique n’a que peu d’influence sur l’apparition de troubles neurodégénératifs comme la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, l’activité physique apporte bien d’autres bénéfices. Le jardinage, la randonnée, le ménage… tout est bon pour bouger davantage.
Ne plus voir ou ne plus entendre augmente également le risque que la maladie d’Alzheimer apparaisse tôt, car l’isolement sensoriel favorise une moindre stimulation du cerveau. De plus, la dépression qui pourrait constituer un facteur aggravant (à elle seule, la dépression peut être la cause de troubles de la mémoire non liés à la maladie d’Alzheimer).
- Avant d’envisager Alzheimer, il existe de nombreuses causes de troubles de la mémoire (stress, dépression, effets indésirables de médicaments, etc.). Parlez-en avec votre médecin.
- Pour garder l’esprit vif, bougez, mangez équilibré, pratiquez des jeux de société, sortez avec vos amis…
- Des lunettes adaptées et une prothèse auditive peuvent avoir une grande influence sur le maintien des capacités intellectuelles… et le moral !