Les manifestations de l’allergie
20 mars 2025
Pour espérer vivre longtemps et en bonne forme, mieux repérer précocement les premiers signes de l’âge et agir pour les corriger avant qu’ils n’entraînent des conséquences irréversibles.
Grâce à un suivi médical régulier et des dépistages, mais aussi en restant actif physiquement, mentalement et socialement, il est possible de retarder les effets du vieillissement et de rester autonome plus longtemps.18 septembre 2016
Aujourd’hui, plusieurs campagnes de dépistage organisé sont proposées contre certaines maladies liées à l’âge : cancer du sein, cancer colorectal, cancer du col de l’utérus.
Au-delà de ces campagnes, votre médecin traitant applique les recommandations en terme de suivi médical préventif. Ce sont, par exemple, les mesures régulières de la tension artérielle, du taux sanguin de cholestérol LDL, de la présence de sucre ou de protéines dans les urines, etc. Le toucher rectal vise à dépister un éventuel cancer de la prostate. L’ostéodensitométrie permet de dépister une ostéoporose.
Ainsi, même lorsqu’on se sent en bonne santé, il est essentiel de rendre régulièrement visite à son médecin traitant.
Mal voir, c’est la porte ouverte aux chutes, à la dépendance et à l’isolement.
Il est essentiel de consulter l’ophtalmologiste régulièrement après 50 ans, car certaines maladies de l’œil (glaucome, dégénérescence maculaire liée à l’âge, rétinopathies diabétique et hypertensive) peuvent évoluer longtemps en silence et il est parfois déjà trop tard pour agir.
Avec l’âge, peu d’entre nous échappe à la presbyacousie (vieillissement des petites structures de l’oreille interne), à des degrés divers.
Mal entendre, c’est le premier pas vers la perte de toute relation sociale. Or l’isolement fait le lit de la dépression. Pour cette raison, il est important de faire suivre son audition au moindre signe de difficulté à suivre une conversation. En effet, les prothèses auditives, qui ont fait de considérables progrès en terme d’efficacité et de miniaturisation, sont mieux supportées lorsqu’elles sont mises en place précocement.
Ma vie sociale, je la cultive
Sortir, se faire plaisir, avoir des activités intellectuelles, rencontrer du monde… Tout ce qui peut stimuler notre cerveau et favoriser notre bonne humeur, est bon à prendre si on veut garder toute sa tête, même à un âge très avancé.
Pour preuve, la pratique régulière d’un sport, le bridge et la lecture diminuent de 25 % le risque de troubles cognitifs (« démence sénile ») dans les 15 ans qui suivent !
À partir de 50 ans, il est normal d’avoir une moins bonne mémoire et d’avoir du mal à retrouver un mot ou un nom. Pas de panique !
Les consultations mémoire ont pour but de dépister rapidement de véritables troubles de la mémoire et de mettre en place des mesures pour compenser ces troubles. Elles servent également… à rassurer celles et ceux qui craignent d’avoir un début de maladie d’Alzheimer !
Les tests reposent sur des questions d’actualité qui vérifient les repères dans l’espace et le temps.
D’autres font répéter des mots ou une histoire immédiatement après l’écoute, ou en fin de la séance.
D’autres encore consistent à reproduire des figures géométriques entrevues, ou à résoudre des calculs simples.
Une personne avertie en vaut deux. Vous connaissez le dicton ? Alors posez-vous la question, pour vous ou vos proches : saviez-vous que les risques de chute pourraient être évités ou diminués en mettant en œuvre quelques actions simples, comme par exemple l’aménagement du logement ?
Tout au long de notre guide « Pas à pas – Toutes les clés pour prévenir les chutes des personnes âgées », nous vous aidons à mettre en lumière les risques auxquels vous et vos proches êtes exposés et les solutions que vous pouvez y apporter.
Sources
« Le guide du bien vieillir », Dr O. de la Doucette, Éditions Odile Jacob ;
« Arrêtons de vieillir » P. Boutron, CNRS, Thierry Souccar Éditions ;
Fondation Ifrad (International Foundation for Research on Alzheimer Disease) : www.fondationifrad.org.