Dépister le cancer colorectal
17 mars 2025
Des femmes, des hommes, des seniors et des plus jeunes… Au total, 3 millions de Français sont concernés par l’incontinence urinaire.
Pourtant, encore aujourd’hui, nombre de personnes n’osent pas en parler à leur médecin, alors qu’il existe des solutions efficaces contre l’incontinence urinaire.27 mai 2016
L’incontinence urinaire est une perte accidentelle ou involontaire des urines, qu’il s’agisse de quelques gouttes à une fuite plus conséquente.
Chez les femmes, on distingue les incontinences qui surviennent :
Chez les hommes, on observe des incontinences d’effort et des incontinences par regorgement : la vessie ne se vide jamais complètement et ce phénomène détend le muscle chargé d’assurer sa fermeture : l’urine s’écoule goutte à goutte, en permanence.
L’incontinence urinaire d’effort peut toucher toutes les femmes, y compris les jeunes femmes, si les muscles de leur plancher pelvien sont affaiblis.
Les hommes ayant subi une prostatectomie (ablation de la prostate) peuvent également être touchés. Enfin, certaines maladies cérébrales touchant les deux sexes (comme un accident vasculaire cérébral) et certaines atteintes des nerfs périphériques, peuvent aboutir à une vessie instable.
Pourquoi les femmes sont-elles plus souvent concernées ?
Lorsque les tissus situés entre la vessie et le vagin ont été étirés – à la suite d’un ou plusieurs accouchements – la vessie a tendance à s’affaisser et devient alors plus difficilement contrôlable. De plus, les grossesses ont également tendance à affaiblir les muscles du plancher pelvien (périnée). Enfin, après la ménopause, le périnée perd de son tonus.
Sont considérés comme facteurs de risque d’incontinence urinaire :
Perdre deux gouttes d’urine au cours d’un fou-rire, sans que cela se reproduise, ne suffit pas pour parler d’incontinence urinaire. Du fait de l’anatomie féminine (canal de l’urètre très court), certains estiment même que c’est normal. Il faut néanmoins consulter si :
Le bilan urodynamique est un examen qui permet de contrôler la force du sphincter urinaire, la position de la vessie, les différentes pressions en jeu, et donc de faire un diagnostic plus précis entre incontinence d’effort et l’incontinence d’urgence.
C’est ce bilan précis qui permettra de proposer le traitement le mieux adapté.
Elles limitent les désagréments.
Attention, se priver de boisson est une mauvaise idée car cela favorise la constipation et les infections urinaires, deux facteurs de risque de l’incontinence.
La rééducation périnéale s’adresse aux personnes gênées par une incontinence urinaire d’effort, une vessie instable ou une incontinence mixte. Les recommandations actuelles préconisent de commencer le traitement par la rééducation périnéale, quel que soit l’âge. La rééducation périnéale est également systématiquement proposée aux femmes durant la période qui succède l’accouchement.
Elle repose sur 10 à 12 séances de 30 à 45 minutes, 2 à 3 fois par semaine. Il est indispensable de poursuivre ensuite les exercices appris à domicile, sous peine de récidive.
Cette rééducation améliore ou guérit 30 à 50 % des incontinences urinaires modérées. Si une amélioration est obtenue, une nouvelle série de séances peut être programmée si besoin.
Sources