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IST et VIH/sida : qui est à risque ?

Tout le monde peut être concerné et ce, dès le premier rapport sexuel. En effet, on peut être sûr que c’est la première fois pour soi… mais pas pour son partenaire ! D’autre part, certaines IST comme l’hépatite B ou le VIH/sida se transmettent aussi par le sang et peuvent concerner des personnes vierges. Les IST sont en augmentation dans notre pays depuis les années 90.

Les dangers des IST

Pour la santé

Les IST sont à l’origine de multiples problèmes de santé de gravité diverses. Par exemple,

Pour la fertilité et la grossesse

La chlamydiose génitale passe souvent inaperçue au début. Or elle peut entraîner des stérilités ou des grossesses extra-utérines.
Sans traitement préventif, certaines infections (herpès génital, syphilis, VIH/sida) sont susceptibles de se transmettre de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou au moment de l’accouchement ou de l’allaitement.

VIH/sida et IST : les bons réflexes

Faire un test de dépistage du VIH/sida

  • En cas de situation à risque connue : à condition d’attendre 6 semaines, voire 3 mois, après le rapport à risque, le temps que le virus soit détectable, faute de quoi, on risque d’être faussement rassuré par un résultat négatif alors qu’il y a bien eu contamination.
  • Si l’on a une relation stable et fidèle avec son partenaire et que l’on envisage l’abandon du préservatif.
  • Au moins une fois par an pour les personnes qui ont des partenaires multiples.

Consulter en cas de symptômes suspects

L’absence de symptôme ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu contamination. En effet, on peut avoir une IST sans le savoir car elle peut rester longtemps silencieuse, ce qui n’empêche pas de contaminer ses partenaires.
Il faut consulter sans attendre en cas de :

  • sensation de brûlure et/ou écoulement par le pénis,
  • pertes vaginales,
  • rougeurs, œdèmes, lésions des organes génitaux, douleurs, fièvre, etc.

Il est préférable de venir avec son partenaire, même s’il ne se plaint de rien. Car en cas d’infection avérée, lui aussi devra être traité. Attention, en cas de doute sur une possible infection (ou tant que son traitement n’est pas terminé), il est hors de question d’avoir des rapports sexuels sans préservatif !

Comment prévenir le VIH/sida et les IST ?

Éviter les conduites sexuelles à risque pour le VIH/sida

À moins d’avoir des rapports sexuels seulement dans le cadre d’une relation monogame durable avec un partenaire séronégatif et après avoir fait un test de dépistage du VIH/sida qui s’est révélé négatif (3 mois après le dernier rapport à risque), il faut utiliser systématiquement des préservatifs pour la pénétration vaginale, mais aussi anale et pour la fellation.

Prendre un traitement préventif contre l’infection par le VIH/sida

Les personnes exposées au VIH peuvent recevoir un traitement préventif à prendre avant et après un rapport sexuel (ou en continu) pour éviter la contamination. Ce traitement est appelé PrEP (prophylaxie pré-exposition). La PrEP s’adresse aux personnes qui ne sont pas infectées par le VIH, qui n’utilisent pas systématiquement le préservatif lors de leurs rapports sexuels et qui sont à haut risque de contracter le VIH. Il s’agit, en particulier, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HsH), des personnes transgenres, des usagers de drogues intraveineuses avec partage de seringues (UDIV), des travailleur-se-s du sexe exposé(e)s à des rapports sexuels non protégés, des personnes originaires de région à forte prévalence (Afrique subsaharienne, Guyane, par exemple), et des personnes ayant des partenaires sexuels multiples. Ces indications ne sont pas des critères de sélection. La prescription peut être plus large pour atteindre toutes les populations à risque élevé vis-à-vis du VIH.

Depuis le 15 avril 2021 et afin de faciliter l’accès à la PrEP, tout médecin peut faire la première prescription et le renouvellement de la PrEP : en médecine de ville, en CeGIDD (voir ci-dessous), en centre de santé, à l’hôpital, en établissement social ou médico-social. Les consultations de suivi peuvent être réalisées en téléconsultation en accord avec la personne et dans le cadre de la réglementation.

Prévenir la transmission à d’autres personnes

Quand on est infecté par une IST, voici les quatre principes incontournables à adopter :

Vers qui se tourner pour un dépistage du VIH/sida et des IST ?

Les Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) dépistent en plus du VIH/sida, les hépatites et parfois les autres IST. Pour connaître le CeGIDD le plus proche, il suffit d’appeler Sida Info Service au 0 800 840 800 (appel confidentiel, anonyme et gratuit) ou de faire une recherche sur internet : https://vih.org/cegidd/

On peut aussi se faire dépister :

Existe-t-il une solution de secours après un rapport à risque avec une personne séropositive ?

  • Ayez toujours préservatifs et gel avec vous si vous envisagez la possibilité de relations sexuelles avec un partenaire occasionnel.
  • En cas de rapport non protégé, consultez rapidement un service d’urgences pour évaluer la nécessité de mettre en place un traitement post-exposition.
  • Attention aux boissons alcoolisées et aux drogues qui procurent un faux sentiment de confiance et une indifférence au risque.
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