Les manifestations de l’allergie
20 mars 2025
Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des champignons, principalement transmises au cours des relations sexuelles.
La plus connue est l’infection par le VIH/sida, mais il en existe une trentaine d’autres : hépatite B et herpès génital en font partie.27 octobre 2024
Tout le monde peut être concerné et ce, dès le premier rapport sexuel. En effet, on peut être sûr que c’est la première fois pour soi… mais pas pour son partenaire ! D’autre part, certaines IST comme l’hépatite B ou le VIH/sida se transmettent aussi par le sang et peuvent concerner des personnes vierges. Les IST sont en augmentation dans notre pays depuis les années 90.
Les IST sont à l’origine de multiples problèmes de santé de gravité diverses. Par exemple,
La chlamydiose génitale passe souvent inaperçue au début. Or elle peut entraîner des stérilités ou des grossesses extra-utérines.
Sans traitement préventif, certaines infections (herpès génital, syphilis, VIH/sida) sont susceptibles de se transmettre de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou au moment de l’accouchement ou de l’allaitement.
L’absence de symptôme ne veut pas dire qu’il n’y a pas eu contamination. En effet, on peut avoir une IST sans le savoir car elle peut rester longtemps silencieuse, ce qui n’empêche pas de contaminer ses partenaires.
Il faut consulter sans attendre en cas de :
Il est préférable de venir avec son partenaire, même s’il ne se plaint de rien. Car en cas d’infection avérée, lui aussi devra être traité. Attention, en cas de doute sur une possible infection (ou tant que son traitement n’est pas terminé), il est hors de question d’avoir des rapports sexuels sans préservatif !
À moins d’avoir des rapports sexuels seulement dans le cadre d’une relation monogame durable avec un partenaire séronégatif et après avoir fait un test de dépistage du VIH/sida qui s’est révélé négatif (3 mois après le dernier rapport à risque), il faut utiliser systématiquement des préservatifs pour la pénétration vaginale, mais aussi anale et pour la fellation.
Les personnes exposées au VIH peuvent recevoir un traitement préventif à prendre avant et après un rapport sexuel (ou en continu) pour éviter la contamination. Ce traitement est appelé PrEP (prophylaxie pré-exposition). La PrEP s’adresse aux personnes qui ne sont pas infectées par le VIH, qui n’utilisent pas systématiquement le préservatif lors de leurs rapports sexuels et qui sont à haut risque de contracter le VIH. Il s’agit, en particulier, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HsH), des personnes transgenres, des usagers de drogues intraveineuses avec partage de seringues (UDIV), des travailleur-se-s du sexe exposé(e)s à des rapports sexuels non protégés, des personnes originaires de région à forte prévalence (Afrique subsaharienne, Guyane, par exemple), et des personnes ayant des partenaires sexuels multiples. Ces indications ne sont pas des critères de sélection. La prescription peut être plus large pour atteindre toutes les populations à risque élevé vis-à-vis du VIH.
Depuis le 15 avril 2021 et afin de faciliter l’accès à la PrEP, tout médecin peut faire la première prescription et le renouvellement de la PrEP : en médecine de ville, en CeGIDD (voir ci-dessous), en centre de santé, à l’hôpital, en établissement social ou médico-social. Les consultations de suivi peuvent être réalisées en téléconsultation en accord avec la personne et dans le cadre de la réglementation.
Quand on est infecté par une IST, voici les quatre principes incontournables à adopter :
Les Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) dépistent en plus du VIH/sida, les hépatites et parfois les autres IST. Pour connaître le CeGIDD le plus proche, il suffit d’appeler Sida Info Service au 0 800 840 800 (appel confidentiel, anonyme et gratuit) ou de faire une recherche sur internet : https://vih.org/cegidd/
On peut aussi se faire dépister :
- Ayez toujours préservatifs et gel avec vous si vous envisagez la possibilité de relations sexuelles avec un partenaire occasionnel.
- En cas de rapport non protégé, consultez rapidement un service d’urgences pour évaluer la nécessité de mettre en place un traitement post-exposition.
- Attention aux boissons alcoolisées et aux drogues qui procurent un faux sentiment de confiance et une indifférence au risque.
Sources