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Menée sous le contrôle du professeur Patrick Lévy, directeur médical de BioSerenity2, pneumologue et professeur de physiologie, et de Maxime Elbaz, directeur scientifique sommeil de BioSerenity et docteur en neurosciences, l’étude a mesuré l’impact de la privation de sommeil sur la vigilance au volant.

Elle prouve que le risque d’accident au volant est multiplié par 6 en cas de nuit écourtée. 

La somnolence au volant 

Le constat 

La somnolence au volant est la deuxième cause de mortalité sur autoroute. 

La somnolence au volant est aussi présente sur les autres réseaux (routes départementales, nationales…). 

La somnolence entraîne des périodes de micro-sommeil de 1 à 4 secondes. 4 secondes, c’est 150 mètres parcourus si on roule à 130 km/h.

Des causes multifactorielles

La somnolence au volant est liée à plusieurs facteurs : 

Une étude scientifique avec mise en situation réelle de conduite

Cette étude scientifique est basée sur une mise en situation réelle de conduite sur autoroute à l’aide d’un simulateur homologué. Elle a été menée sous le contrôle du professeur Patrick Lévy et du docteur Maxime Elbaz.

Le simulateur de conduite (Develter ®, Car Evolution) comprend un poste de conduite associé à un logiciel de simulation et à un écran. Ce dispositif permet de reconstituer les spécificités d’un parcours sur autoroute, selon 4 conditions de conduite (nuit, jour, temps sec, temps pluvieux).

Mesure de la somnolence par le système « eye tracking Tobii » et du temps de réaction sur une distance de 87 km avec une vitesse maximale de 130 km/h sans et avec privation aiguë de sommeil.

25 sujets volontaires, sains et bons dormeurs (7 à 8h de sommeil par nuit) ont participé à l’étude en vie réelle. Leur sommeil a été analysé sur 14 nuits avec l’application iSommeil :

A la fin de chaque semaine, une analyse de conduite sur simulateur a été réalisée.

Chaque analyse comportait :

Une nuit écourtée entraîne une nette augmentation des accidents

L’étude d’Assurance Prévention démontre que :

  • Une nuit écourtée multiplie par 6 le risque d’accident.
  • 24 % des sujets ont eu un accident après une nuit écourtée (3h53 de sommeil en moyenne contre 7h17 pour une nuit normale).
  • 67 % des sujets accidentés ont eu précédemment des pertes de vigilance (test de réaction).

« Notre étude a été réalisée sur une cohorte robuste de sujets sains bons dormeurs pendant 14 jours. Elle prouve la réalité concrète et objective de l’impact de la dette de sommeil sur la conduite. Tous les facteurs étudiés, qu’il s’agisse des pertes de vigilance, des temps de réaction ou des accidents, augmentent très fortement après une privation de sommeil. Et nous constatons des accidents uniquement sur les sujets ayant écourté leur nuit. », explique le Professeur Patrick Lévy, directeur médical de BioSerenity, pneumologue et professeur de physiologie à l’Université de Grenoble.

Éric Lemaire, vice-président d’Assurance Prévention, ajoute : « Souvent, les jours précédant le départ, on écourte son temps de sommeil pour préparer ses vacances au mieux, finir ses bagages, terminer son travail ou tenter d’éviter les bouchons. Notre étude démontre scientifiquement pour la première fois en France que cette privation de sommeil représente un vrai danger sur la route et qu’il est donc essentiel de dormir suffisamment. Mais attention : partir reposé ne remplace pas les pauses nécessaires, toutes les 2 heures et dès les premiers signes de somnolence (picotement des yeux, douleurs et raideur de la nuque et des épaules, bâillements répétés…). »

Une grande campagne de prévention

Pour accompagner les Français sur la route des vacances, l’association Assurance Prévention lance une grande campagne de sensibilisation.

Intitulée « Et si nous transmettions la bonne attitude ? », cette campagne se compose de spots de prévention diffusés à la télévision, à la radio et sur Internet, et d’une opération de sensibilisation de terrain en partenariat avec la Gendarmerie nationale.

1. Etude de l’association Assurance Prévention menée d’avril à juin 2023 sous le contrôle du professeur Patrick Lévy et du docteur Maxime Elbaz, évaluant l’influence de la dette de sommeil sur la vigilance au volant. Les tests ont été effectués en situation réelle de conduite sur autoroute à l’aide d’un simulateur homologué, auprès de 25 sujets sains bons dormeurs.
2. BioSerenity est une MedTech française, spécialisée dans le développement de dispositifs médicaux connectés et services médicaux en électrophysiologie.

Favoriser la vigilance au volant – Une étude en 5 volets

Trois volets sur l’impact de l’alimentation sous le contrôle du Docteur Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste, et de son équipe, et un volet sur l’impact des stimulations sonores, sous le contrôle du Professeur Michel Lejoyeux, psychiatre et addictologue :

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