Les manifestations de l’allergie
20 mars 2025
L’hépatite B est une maladie du foie causée par un virus qui se transmet essentiellement par relations sexuelles ou par contact avec du sang infecté.En France, on estime que 136 000 personnes sont atteintes d’hépatite B chronique, mais près de la moitié d’entre elles l’ignorent.
Chez environ 10 % des personnes infectées, l’hépatite B devient une infection chronique qui peut provoquer des troubles graves (cirrhose ou cancer du foie). Un vaccin permet de prévenir cette infection.1 novembre 2024
Le virus de l’hépatite B est très contagieux : dix fois plus que celui de l’hépatite C et cent fois plus que celui du VIH/sida.
Une personne non vaccinée peut être contaminée par :
Il n’y a pas de transmission du virus de l’hépatite B par l’eau, ni par les aliments, le partage des couverts ou encore l’utilisation de toilettes communes.
Et l’hépatite D ?
L’hépatite D est une hépatite virale qui ne peut survenir que chez des personnes déjà atteintes par l’hépatite B. Le mode de transmission du virus de l’hépatite D est le même que celui du virus de l’hépatite B. L’évolution de l’hépatite B est souvent aggravée par la présence du virus de l’hépatite D.
Dans la très grande majorité des cas (98 % des infections), l’évolution de l’hépatite B est sans gravité. Les patients guérissent spontanément et sont immunisés parce qu’elles ont fabriqué des anticorps contre le virus.
Chez 10 % des personnes infectées (15 % chez les hommes, 5 % chez les femmes), le virus de l’hépatite B va rester dans le foie et provoquer une hépatite chronique. Les personnes dites « immunodéprimées » développent une hépatite chronique plus fréquemment (40 % des cas). Les personnes qui souffrent d’hépatite B chronique sont porteuses du virus, en général sans problème de santé particulier. Mais chez 20 % de ces personnes, une cirrhose du foie se développe, ainsi que qu’un cancer du foie (chez 2 % des personnes souffrant de cirrhose).
La vaccination contre l’hépatite B se fait en trois injections. Chez les enfants nés à partir du 1er janvier 2018, cette vaccination est désormais OBLIGATOIRE.
En France, pour les personnes nées avant le 1er janvier 2018, elle est également recommandée :
Le taux de protection du vaccin contre l’hépatite B est de 99 % s’il est effectué avant l’âge de quinze ans. Cette protection dure toute la vie si la vaccination est faite avant l’âge de vingt ans. Le vaccin ne protège plus qu’à 60 % après 50 ans. Chez les personnes vaccinées, un test sanguin permet de savoir si l’immunité provoquée par le vaccin contre l’hépatite B est toujours efficace.
Chez les personnes qui ne sont pas vaccinées contre l’hépatite B, certaines mesures peuvent réduire le risque de contamination :
Les usagers de drogues injectables ne doivent jamais partager leurs seringues, leurs aiguilles ou tout autre matériel.
Les immunoglobulines anti-hépatite B
Les immunoglobulines spécifiques anti-hépatite B sont des anticorps dont l’injection est recommandée chez toute personne non vaccinée et non immunisée exposée à un risque de contamination connu : par exemple, en cas de contact récent (depuis moins de 7 jours) avec du sang ou des liquides biologiques infectés.
L’injection d’immunoglobulines anti-hépatite B est également recommandée à la naissance des enfants dont la mère est porteuse du virus de l’hépatite B.
Sources
Hépatite B, Hépatites Info Services
Hépatite B, INSERM, 2014
Nouvelles vaccinations obligatoires en 2018
Calendrier vaccinal 2024, Assurance Maladie