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Le stress, de quoi s’agit-il exactement ?

Bon et mauvais stress

Le stress stimule notre organisme pour qu’il s’adapte Ă  une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors sĂ©crĂ©tĂ©es : l’adrĂ©naline et le cortisol. L’Ă©lĂ©vation de leur taux dans le sang s’accompagne d’une accĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque, d’une augmentation de la frĂ©quence respiratoire et d’une Ă©lĂ©vation de la pression artĂ©rielle. Cette mise en alerte de l’organisme est bĂ©nĂ©fique Ă  court terme puisqu’elle permet de mobiliser toutes nos ressources. On sent en pleine possession de ses moyens.

Mais si les situations stressantes s’enchaĂźnent sans phase de rĂ©cupĂ©ration, c’est lĂ  que les ennuis commencent et que le mauvais stress arrive, celui qui nous donne le sentiment de perdre le contrĂŽle de ce qui nous arrive.

Qu’est-ce qu’on risque Ă  trop stresser ?

La recherche n’a pas fini d’explorer toutes les consĂ©quences du stress chronique, mais on sait de façon sĂ»re qu’il a des effets sur nos comportements, nos relations aux autres et que c’est un facteur de risque pour beaucoup de maladies (anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e, dĂ©pression masquĂ©e, infarctus du myocarde, accident vasculaire cĂ©rĂ©bral, par exemple). De plus, le stress pousse Ă  adopter des comportements dangereux pour la santĂ©, comme fumer ou boire trop d’alcool.

Comment repérer les premiers symptÎmes du stress ?

Être Ă  l’Ă©coute de son corps

Un stress chronique finit par retentir sur l’organisme, parfois sous forme de douleurs (maux de ventre, cĂ©phalĂ©es de tension, douleurs articulaires et musculaires), parfois en aggravant une affection existante comme un asthme, un eczĂ©ma, un psoriasis ou une hypertension artĂ©rielle.

Être Ă  l’Ă©coute de son psychisme

L’excĂšs de stress finit aussi par provoquer des troubles de l’humeur, des troubles du sommeil, des difficultĂ©s de concentration, des troubles du comportement alimentaire, une anxiĂ©tĂ©, voire un syndrome dĂ©pressif. C’est donc surtout une certaine instabilitĂ© Ă©motionnelle qui doit donner l’alarme.

Être Ă  l’Ă©coute de son cerveau

L’excĂšs de cortisol pourrait bloquer la libre circulation des informations dans le cerveau, d’oĂč des difficultĂ©s pour se concentrer et prendre des dĂ©cisions ou des initiatives. Erreurs et oublis s’en suivent, qui ne font qu’augmenter le niveau de stress : c’est un cercle vicieux !

Comment combattre le stress ?

Face au stress, le soutien affectif est essentiel

L’important est de ne pas s’isoler. Il faut trouver du soutien et entretenir des relations positives avec d’autres : proches, collĂšgues, professionnels (santĂ©, services sociaux…). Osez demander de l’aide.

Être acteur de sa vie

Une situation stressante comme un changement de vie, mais voulue ou provoquĂ©e, est plus facile Ă  gĂ©rer qu’une situation imposĂ©e par un tiers. Il est essentiel de distinguer ce sur quoi on a du contrĂŽle de ce que l’on ne contrĂŽle pas. Dans le premier cas, l’enjeu est de trouver les bons plans d’action, dans le second de bien gĂ©rer ses Ă©motions.

Avoir ses soupapes « anti-stress »

Puisque l’organisme supporte mal d’ĂȘtre stressĂ© de façon chronique, il faut disposer de nombreux moyens pour diminuer son niveau de stress. Il en existe plusieurs et c’est Ă  chacun de trouver ce qui lui convient le mieux : sport, yoga, relaxation, sorties entre amis, pratique d’un art, etc. Se faire souvent plaisir, cela aide Ă  mieux relativiser les soucis.

Des solutions qui sont toujours valables en temps de crise sanitaire : faites du sport ou du yoga chez vous, prenez le temps de vous relaxer, appelez des amis et des proches en visio…

Alcool, cigarette, drogues, mĂ©dicaments… Attention aux faux amis !

Alcool et cigarettes ont un effet apaisant sur le moment, mais les deux induisent une dĂ©pendance et s’accompagnent de risques importants pour la santĂ©, comme les drogues.

L’usage de mĂ©dicaments ou de complĂ©ments alimentaires stimulants ou, au contraire, pour parvenir Ă  dormir doit rester exceptionnel.

Comment mieux résister au stress ?

Respecter les besoins élémentaires de son corps

Un organisme en bonne santĂ© a plus de chances de mieux rĂ©sister au stress qu’un organisme dĂ©jĂ  affaibli. Au programme : une alimentation Ă©quilibrĂ©e, aucun repas sautĂ©, suffisamment d’heures de sommeil rĂ©parateur et une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre.

Anticiper les difficultés pour mieux les affronter

Quand on a prĂ©vu d’avance que tel problĂšme pourrait survenir et que l’on a dĂ©jĂ  rĂ©flĂ©chi aux moyens d’y remĂ©dier, on est nettement moins stressĂ© quand il se prĂ©sente. Idem si l’on n’attend pas le dernier moment pour effectuer une tĂąche : cela laisse de la marge pour se retourner en cas d’obstacle !

Se fixer des priorités

On ne peut pas ĂȘtre bon partout tout le temps. Se fixer des prioritĂ©s, c’est donc essentiel. Et amĂ©nager des creux dans son emploi du temps afin de placer un imprĂ©vu sans stress supplĂ©mentaire, c’est une bonne idĂ©e.

Stress : quand consulter ?

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