Risques d’incendie d’une batterie lithium-Ion
13 juin 2025
28 avril 2024
Le stress stimule notre organisme pour qu’il s’adapte Ă une nouvelle situation, bonne ou mauvaise. Deux hormones sont alors sĂ©crĂ©tĂ©es : l’adrĂ©naline et le cortisol. L’Ă©lĂ©vation de leur taux dans le sang s’accompagne d’une accĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque, d’une augmentation de la frĂ©quence respiratoire et d’une Ă©lĂ©vation de la pression artĂ©rielle. Cette mise en alerte de l’organisme est bĂ©nĂ©fique Ă court terme puisqu’elle permet de mobiliser toutes nos ressources. On sent en pleine possession de ses moyens.
Mais si les situations stressantes s’enchaĂźnent sans phase de rĂ©cupĂ©ration, c’est lĂ que les ennuis commencent et que le mauvais stress arrive, celui qui nous donne le sentiment de perdre le contrĂŽle de ce qui nous arrive.
La recherche n’a pas fini d’explorer toutes les consĂ©quences du stress chronique, mais on sait de façon sĂ»re qu’il a des effets sur nos comportements, nos relations aux autres et que c’est un facteur de risque pour beaucoup de maladies (anxiĂ©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e, dĂ©pression masquĂ©e, infarctus du myocarde, accident vasculaire cĂ©rĂ©bral, par exemple). De plus, le stress pousse Ă adopter des comportements dangereux pour la santĂ©, comme fumer ou boire trop d’alcool.
Un stress chronique finit par retentir sur l’organisme, parfois sous forme de douleurs (maux de ventre, cĂ©phalĂ©es de tension, douleurs articulaires et musculaires), parfois en aggravant une affection existante comme un asthme, un eczĂ©ma, un psoriasis ou une hypertension artĂ©rielle.
L’excĂšs de stress finit aussi par provoquer des troubles de l’humeur, des troubles du sommeil, des difficultĂ©s de concentration, des troubles du comportement alimentaire, une anxiĂ©tĂ©, voire un syndrome dĂ©pressif. C’est donc surtout une certaine instabilitĂ© Ă©motionnelle qui doit donner l’alarme.
L’excĂšs de cortisol pourrait bloquer la libre circulation des informations dans le cerveau, d’oĂč des difficultĂ©s pour se concentrer et prendre des dĂ©cisions ou des initiatives. Erreurs et oublis s’en suivent, qui ne font qu’augmenter le niveau de stress : c’est un cercle vicieux !
L’important est de ne pas s’isoler. Il faut trouver du soutien et entretenir des relations positives avec d’autres : proches, collĂšgues, professionnels (santĂ©, services sociaux…). Osez demander de l’aide.
Une situation stressante comme un changement de vie, mais voulue ou provoquĂ©e, est plus facile Ă gĂ©rer qu’une situation imposĂ©e par un tiers. Il est essentiel de distinguer ce sur quoi on a du contrĂŽle de ce que l’on ne contrĂŽle pas. Dans le premier cas, l’enjeu est de trouver les bons plans d’action, dans le second de bien gĂ©rer ses Ă©motions.
Puisque l’organisme supporte mal d’ĂȘtre stressĂ© de façon chronique, il faut disposer de nombreux moyens pour diminuer son niveau de stress. Il en existe plusieurs et c’est Ă chacun de trouver ce qui lui convient le mieux : sport, yoga, relaxation, sorties entre amis, pratique d’un art, etc. Se faire souvent plaisir, cela aide Ă mieux relativiser les soucis.
Des solutions qui sont toujours valables en temps de crise sanitaire : faites du sport ou du yoga chez vous, prenez le temps de vous relaxer, appelez des amis et des proches en visio…
Alcool, cigarette, drogues, mĂ©dicaments… Attention aux faux amis !
Alcool et cigarettes ont un effet apaisant sur le moment, mais les deux induisent une dĂ©pendance et s’accompagnent de risques importants pour la santĂ©, comme les drogues.
L’usage de mĂ©dicaments ou de complĂ©ments alimentaires stimulants ou, au contraire, pour parvenir Ă dormir doit rester exceptionnel.
Un organisme en bonne santĂ© a plus de chances de mieux rĂ©sister au stress qu’un organisme dĂ©jĂ affaibli. Au programme : une alimentation Ă©quilibrĂ©e, aucun repas sautĂ©, suffisamment d’heures de sommeil rĂ©parateur et une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre.
Quand on a prĂ©vu d’avance que tel problĂšme pourrait survenir et que l’on a dĂ©jĂ rĂ©flĂ©chi aux moyens d’y remĂ©dier, on est nettement moins stressĂ© quand il se prĂ©sente. Idem si l’on n’attend pas le dernier moment pour effectuer une tĂąche : cela laisse de la marge pour se retourner en cas d’obstacle !
On ne peut pas ĂȘtre bon partout tout le temps. Se fixer des prioritĂ©s, c’est donc essentiel. Et amĂ©nager des creux dans son emploi du temps afin de placer un imprĂ©vu sans stress supplĂ©mentaire, c’est une bonne idĂ©e.
Sources
Dossier « Stress au travail », Institut National de Recherche et de Sécurité