Risques d’incendie d’une batterie lithium-Ion
13 juin 2025
10 mai 2023
Chaque année dans le monde on estime que 236 000 personnes meurent par noyade (OMS). Les noyades sont la première cause de décès par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans en France. Et quand on n’en meurt pas, la noyade peut laisser de graves séquelles.
Lors de l’été 2021, 1 480 noyades accidentelles suivies d’une prise en charge hospitalière ou d’un décès ont été recensées en France (22 % avaient moins de 5 ans, 25 % avaient plus de 65 ans). La part de décès était de 27 %. Ces dernières années, le rapport Noyades de Santé Publique France a révélé une augmentation significative du nombre d’accidents, notamment chez les enfants. Les raisons de cette flambée des noyades sont multiples : démocratisation des piscines familiales, rareté ou vétusté des équipements aquatiques publics dans certains territoires, réchauffement climatique générant des situations accidentogènes…
Le ministère chargé des Sports déploie des messages de prévention tout au long de l’été. Depuis 2020, il propose aussi son programme « prévention des noyades et développement de l’Aisance Aquatique » et met des tutoriels à disposition des familles.
D’après notre étude « Les Français face aux accidents de la vie courante en extérieur » : 8 Français sur 10 s’estiment bien informés des risques en matière d’accidents de la vie courante en extérieur. Les noyades par 44 % d’entre eux parmi les accidents les plus fréquents liés aux beaux jours. Pourtant, certains types d’accidents sont clairement sous-estimés mais surtout, les Français ne savent manifestement pas réagir aux risques qu’ils ne perçoivent pas.
Une aptitude innée à « nager » chez les bébés Un bébé est naturellement apte à « nager », même si une aide est évidemment indispensable. Une fois immergé dans l’eau, des réflexes se déclenchent chez l’enfant, souvent plus marqués pendant les 6 premiers mois :
- Réflexe de la nage : tenu sur le ventre dans l’eau, le bébé agite ses bras et ses jambes pour nager
- Réflexe d’apnée : sous l’eau, le bébé retient sa respiration et ouvre spontanément les yeux
Santé Publique France conduit tous les 3 ans, entre juin et septembre, une enquête sur les noyades1. En 2018, 1 649 noyades accidentelles ont été enregistrées avec une proportion de noyades fatales de 25%, dont la majorité en mer (44%) et en piscine (31%), suivies des cours et plan d’eau (22%). D’autres lieux, comme la baignoire, les bassins… constituent 4% des noyades. 28% des noyades accidentelles touchent des enfants de moins de 6 ans. Or, ces noyades accidentelles sont à l’origine de 406 décès. Enfin, le nombre de noyades accidentelles augmente sur les dix dernières années, malgré des campagnes de sensibilisation aux dangers de l’eau et de la baignade, ainsi que la promulgation de nouvelles réglementations.
Les adultes aussi doivent être vigilants
Notre association a apporté son soutien à l’édition du guide MINIDUCA, le premier guide pratique des gestes qui préviennent, qui soulagent et qui sauvent.
Sources
Santé Publique France – Enquête NOYADES 2021