Choisir et installer son sapin de Noël en toute sécurité
3 décembre 2025
30 mars 2025
L’APA est particulièrement bénéfique pour les personnes qui souffrent d’anxiété, de dépression ou du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Certaines fédérations sportives ont conçu des activités adaptées destinées à soulager ces troubles, à améliorer le bien-être et la santé mentale.
Contre les épisodes dépressifs légers à modérés, la pratique d’une activité physique améliore les symptômes et la qualité de vie : selon les recommandations de la Haute Autorité de santé, un programme d’activité physique peut être proposé seul et en premier traitement pour les épisodes dépressifs d’intensité légère à modérée, et en association avec un traitement médicamenteux et/ou une psychothérapie pour les épisodes d’intensité modérée à sévère. Cette activité doit être poursuivie sur le long cours pour éviter les risques de rechutes et de récidives. Un programme mixte (en endurance et en renforcement musculaire, avec un minimum de 3 séances par semaine, sur une durée minimale de 3 mois) serait aussi efficace qu’un traitement médicamenteux ou une psychothérapie sur les symptômes et le taux de rémission.
Par rapport aux patients ayant reçu un traitement habituel contre la dépression (ou un placebo), des réductions modérées de la dépression ont été observées pour la marche ou le jogging, le yoga, la musculation, les exercices aérobies (d’endurance comme la natation ou le vélo), la danse, le tai chi et le qi gong. La danse a montré l’effet positif le plus important, peut-être du fait de la sociabilisation qu’elle entraîne La musculation et le yoga semblent avoir été les modalités les mieux acceptées (meilleure adhésion au long cours). Dans les études, les effets de l’activité physique étaient proportionnels à l’intensité prescrite.
De nombreuses activités sportives adaptées peuvent être pratiquées par les personnes souffrant de troubles psychiques : athlétisme, aviron, basket-ball, canoë-kayak, escrime, football, karaté, natation, taïchi chuan, qi gong, yoga ou encore tennis de table. Les bienfaits du sport sont nombreux et les sports de groupe sont particulièrement indiqués pour lutter contre la tendance à l’isolement qui accompagne fréquemment l’anxiété ou la dépression.
Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est un ensemble de symptômes qui se développent lorsqu’une personne a été exposée à un événement traumatisant générateur d’une détresse importante et soudaine. Chez certaines personnes, le stress persiste de manière anormalement longue, de plusieurs semaines à plusieurs mois. La personne traumatisée revit en permanence l’événement à travers des souvenirs, des rêves ou des flash-backs qui la saisissent par surprise.
De nombreuses activités sportives peuvent être adaptées pour que les personnes souffrant de SSPT puissent les pratiquer, par exemple : athlétisme, aviron, basket-ball, canoë-kayak, escrime, football, karaté, natation, taïchi chuan, qi gong, et tennis de table.
La Fédération française d’escrime propose des activités adaptées spécifiquement destinées aux personnes qui ont été victimes de violences sexuelles et dont le but est de se reconstruire et de reprendre confiance en soi.
Les personnes victimes de violences sexuelles trouvent dans la pratique de l’escrime adaptée un moyen de se reconstruire et de reprendre confiance en soi. L’escrime permet à la personne d’exprimer ses envies de vengeance tout en gardant une distance, d’accélérer le processus de guérison par le travail en groupe, tout en étant protégé par une tenue, un masque et une arme.
Chaque séance d’escrime traite d’un thème de réparation : les limites, la protection, la confiance, l’équilibre, le contrôle ou le lâcher-prise, la liberté, etc.
La pratique de l’escrime chez les personnes qui ont été victimes de violences sexuelles implique un suivi psychothérapeutique régulier entre les séances, la pratique pouvant faire émerger des émotions enfouies.
- Votre médecin traitant ou votre psychiatre peut vous prescrire de l’activité physique adaptée. Demandez-lui conseil et fixez ensemble vos objectifs.
- Avant de consulter votre médecin, réfléchissez au type de sport que vous aimeriez pratiquer et aux objectifs que vous souhaitez atteindre.
- La pratique d’une activité sportive ne remplace pas un traitement psychothérapeutique. Les deux doivent être associés, le sport soulageant le stress et permettant un travail sur soi plus serein.
Sources
MédicoSport Santé, Comité national olympique et du sport français, 2017
L’escrime dans la reconstruction après des violences
Activité physique et dépression : « Eh bien ! dansez maintenant. », VIDAL, 2024
Prescription d’activité physique et sportive – Dépression, Haute Autorité de santé, 2022