Dépister le cancer colorectal
17 mars 2025
L’activité physique adaptée (APA) peut contribuer à soulager les troubles psychiques.
En effet, la pratique régulière d’une activité physique a de nombreux effets positifs : elle contribue à améliorer l’humeur et l’estime de soi, entraîne une réduction du stress et favorise la reconstruction de l’image de soi.2 janvier 2024
L’APA est particulièrement bénéfique pour les personnes qui souffrent d’anxiété, de dépression ou du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Certaines fédérations sportives ont conçu des activités adaptées destinées à soulager ces troubles, à améliorer le bien-être et la santé mentale.
Lorsqu’un médecin prescrit de l’activité physique adaptée (APA) à une personne souffrant de troubles psychiques invalidants, il vise divers objectifs : amélioration de l’humeur, réduction de l’anxiété et du stress, lutte contre l’isolement social, amélioration de la confiance en soi, voire reconstruction psychique après un traumatisme.
Cette prescription se fait en complément d’un suivi psychothérapeutique et, éventuellement, de médicaments psychotropes.
De nombreuses activités sportives adaptées peuvent être pratiquées par les personnes souffrant de troubles psychiques : athlétisme, aviron, basket-ball, canoë-kayak, escrime, football, karaté, natation, taïchi chuan, qi gong, yoga ou encore tennis de table. Les bienfaits du sport sont nombreux et les sports de groupe sont particulièrement indiqués pour lutter contre la tendance à l’isolement qui accompagne fréquemment l’anxiété ou la dépression.
Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est un ensemble de symptômes qui se développent lorsqu’une personne a été exposée à un événement traumatisant générateur d’une détresse importante et soudaine. Chez certaines personnes, le stress persiste de manière anormalement longue, de plusieurs semaines à plusieurs mois. La personne traumatisée revit en permanence l’événement à travers des souvenirs, des rêves ou des flash-backs qui la saisissent par surprise.
De nombreuses activités sportives peuvent être adaptées pour que les personnes souffrant de SSPT puissent les pratiquer, par exemple : athlétisme, aviron, basket-ball, canoë-kayak, escrime, football, karaté, natation, taïchi chuan, qi gong, et tennis de table.
La Fédération française d’escrime propose des activités adaptées spécifiquement destinées aux personnes qui ont été victimes de violences sexuelles et dont le but est de se reconstruire et de reprendre confiance en soi.
Les personnes victimes de violences sexuelles trouvent dans la pratique de l’escrime adaptée un moyen de se reconstruire et de reprendre confiance en soi. L’escrime permet à la personne d’exprimer ses envies de vengeance tout en gardant une distance, d’accélérer le processus de guérison par le travail en groupe, tout en étant protégé par une tenue, un masque et une arme.
Chaque séance d’escrime traite d’un thème de réparation : les limites, la protection, la confiance, l’équilibre, le contrôle ou le lâcher-prise, la liberté, etc.
La pratique de l’escrime chez les personnes qui ont été victimes de violences sexuelles implique un suivi psychothérapeutique régulier entre les séances, la pratique pouvant faire émerger des émotions enfouies.
- Votre médecin traitant ou votre psychiatre peut vous prescrire de l’activité physique adaptée. Demandez-lui conseil et fixez ensemble vos objectifs.
- Avant de consulter votre médecin, réfléchissez au type de sport que vous aimeriez pratiquer et aux objectifs que vous souhaitez atteindre.
- La pratique d’une activité sportive ne remplace pas un traitement psychothérapeutique. Les deux doivent être associés, le sport soulageant le stress et permettant un travail sur soi plus serein.
Sources
MédicoSport Santé, Comité national olympique et du sport français, 2017